L'hiver

Être mariée, c’est être avec sa douce moitié à quatre pattes dans la salle de bains… à recalfeutrer le bain. C’est triste de le dire, mais c’est très satisfaisant de donner un coup de neuf à un bain, à défaut de le torcher. Surtout quand après on écoute Six Feet en pyjama avec un thé pas Red Rose.

Je l’ai vraiment re-aimée, la saison 4 de Six Feet Under… et j’avais oublié à quel point la 3e était déprimante malgré sa fantastiquité. On est prêtes pour la 5e qui à mon souvenir est assez rough. La fin en vaut tellement la peine. Bonheur de télévision.

Je suis tannée des journalistes qui font du style. Les journalistes du Soleil qui versent dans la poésie en parlant de météo. C’était quoi ce matin (journal de samedi), donc ? L’hiver n’est pas à nos portes, il est déjà entré blablablu…? Ça ressemblait à ça en tout cas. Eh oui, il y a de la neige.

Les achats de déco de Noël sont réglés : plein de boules. Puisque Boobie aime les grosses boules (huh huh), il y aura des grosses boules qui pendront du foyer. Des petites zaussi. Un feu crépitera et nous danserons, DANSERONS! Wheeee! Les boules sont argent et bleu. Les Floraisons Joviales ne vendent pas de boules bleues qui fittent avec les rubans et les choux bleus. C’est ça être tendance-kewl? Fuck them, même si on leur a donné plein de notre cash. Ils vendent des sapins miniatures en plastique pour 100$. La vie n’a plus de sens.

Les pommes vertes, c’est pas pour les fefis. Ni pour les gougnottes. C’est sucré, mais pas vraiment.

Misty et Musti - now in green!

Je suis dans un bon mood ces jours-ci malgré le temps gris qui n’en finit plus de se griser. Ma bonne humeur doit être due à la bande de miste et à nos vies qui changent, à Boobie et à moi, alors que la construction de notre mini famille est en cours.

On est allées rencontrer Mme Lamajeure l’autre jour pour obtenir plus d’infos et surtout, plus de paperasse au sujet de l’adoption dans notre belle province et, plus précisément, dans notre belle ville. Ç’a été intéressant. J’ai bien aimé Mme Lamajeure et j’ose espérer qu’elle nous a aimées aussi… et si aimées est trop fort, on va se contenter d’espérer qu’elle nous ait trouvées comestibles ou non vénéneuses, socialement parlant. Oui.

On avait une brique à remplir, si les briques sont bel et bien constituées de formulaires aux questions redondantes comme je le pense, et puis, ben, c’est pas mal tout rempli. On a 3 mois pour le faire. Ma blonde est une bombe (pas puante) d’efficacité. Pis là là, il reste la partie qu’on ne peut pas contrôler, c’est-à-dire les formulaires qui vont être envoyés à quelques-uns de nos proches qui ont été soigneusement sélectionnés.

La prochaine mini-étape est donc que ces proches reçoivent et remplissent les feuilles mystérieuses et les renvoient. Après ça, c’est l’attente qu’on nous appelle pour nous dire : « Hey on s’en vient visiter votre maison et en même temps on va en profiter pour vous adresser la parole. Avez-vous une chambre 8’ x 8’ qui pourrait convenir à un enfant ? ». On va dire oui et après on va faire le ménage. On va peut-être même sourire à la vie.

Dans le même ordre d’idées, c’était quoi le nom de l’émission avec Francis Reddy où il y avait un jeu de mots avec Reddy… Reddy, Go? Je ne me souviens plus exactement, mais il me semble que c’était presque aussi bon que Des kiwis et des zommes.

Les araignées

Malgré l’air lugubre du Château des Eaux-Claires, peu d’enfants sont venus quêter des bonbons chez nous à l’Halloween… Surtout que sur 10 personnes qui ont reçu l’un de nos dodus sacs à surprises, il y avait deux filles de 15 ans et une mère cochonne. Cochonne dans le sens qu’elle s’est déguisée pour avoir des bonbons.

Ç’a donc été une soirée de Boggle et Masteh en tête-à-tête avec Boobie Moulnue. Vers 21h, direction télé. Où est passé le bon vieux temps où soirée d’Halloween rimait avec émissions épeurantes ? On a trouvé un film de vampires plate à un poste obscur et c’est tout… Ah! Jusqu’à ce qu’on tombe sur les cochonneries de Discovery Health. Des petits vers blancs qui mangent les plaies, des opérations où les patients sont mal anesthésiés, mais paralysés sur la table pendant qu'ils ont le ventre ouvert. Là on parle. On s’est couchées sur cette note d’horreur, la joie dans le cœur et les sangsues dans l’esprit.

On est donc officiellement entrés dans le temps des Fêtes. Les boules, les guirlandes, les soldats de bois que personne n’achète. L’anticipation des réunions de famille forcées. Le bonheur à l’état pur. Je ne suis pas prête, mais comme à chaque année, je vais passer au travers. Yeah!

J’ai complété le premier tiers de mon cours d’uni. Mon cours de rayé est terminé depuis longtemps. Ça va bien et ce n’est pas trop exigeant alors je ne peux pas me plaindre. Il reste à connaître les résultats de l’évaluation des exercices de cette première partie. C’est dur de se planter avec une gang de hippies, mais on ne sait jamais.

Les guichets

Je dépose un chèque au guichet à toutes les deux semaines. Dans ce local de Desjardins se trouvent deux guichets récents. Ils fonctionnent très bien, je les ai essayés les deux. C’est aussi facile de faire un retrait qu’un dépôt ou un paiement de facture.

Pourquoi, ô pourquoi, est-ce les gens qui sont au guichet devant moi prennent toujours une éternité à effectuer leurs transactions? Pourquoi est-ce qu’il y a toujours une femme de 40 ans avec toutes ses affaires étalées autour d’elle : sacoche ouverte, 3 sacs de plastique et cartes éparpillées? Est-ce qu’elle a l’intention de rester là 3 heures? C’est son loisir du jeudi après-midi? Elle voit ça comme une console de jeu économique? Elle cherche le joystick? Pourquoi est-ce qu’il y a un homme mêlé à côté d’elle qui regarde par-dessus son épaule pour savoir quoi faire?

Mais qu’est-ce qu’ils font ? 50 transactions? Ils vont au guichet une fois par année pour payer toutes leurs factures? Je ne peux pas croire que je me retrouve toujours derrière quelqu’un qui a la brillante idée d’imprimer son livret une fois aux 10 ans… Et de toute façon… un livret? On est en 2006! Allez consulter vos comptes sur Internet comme tout le monde… faites Print. Non, mais… vraiment… Ça ne me prend jamais plus de 2 minutes aller au guichet, que ça soit pour un dépôt, un retrait ou les deux. C’est quoi l’affaire?

An adoption story

Je ne suis pas particulièrement inspirée de ces temps-ci et pourtant, ma vie a déjà été plus plate. Dans les dernières semaines :

- BPNM et moi, on s’est inscrites à la banque-mixte pour adopter un bébé
- Il y a eu un léger dégât d’eau au Château des Eaux-Claires, en plein arrondissement Laurentide, au cœur du Champignon
- On s’est occupées de divertir nos neveux toute une fin de semaine
- J’ai commencé à faire des exercices pour mon cours d’étudiante rouillée
- J’ai attendu patiemment l’arrivée du coffret complet de Six Feet Under et j’attends toujours

Beaucoup d’excitation et de rebondissements, donc, depuis le 19 septembre.

On attend des nouvelles pour l’adoption puisqu’on doit rencontrer un gars pour une séance d’informations qui nous permettra de confirmer notre inscription. Le délai plus ou moins vague qui nous a été donné n’est pas assez vague pour qu’on ne se rende pas compte qu’il a été dépassé. En d’autres mots, on poireaute un peu… mais ce n’est que le début d’une longue chaîne de poireautage, de peine et de peur. Il paraît qu’il y a de la joie là-dedans, aussi. Je me trouve très patiente et bien optimiste. Peut-être trop, mais au moins je ne suis pas près d’être découragée.

Des fois je me sens comme dans The Office. Je me demande pourquoi.

Sept ans de relation conjugale avec conjointe épouse consentante mariée

Ça fait 7 ans que je sors avec Boobie PuteNute Moulnue.

Au travers des ans, elle s'est appelée :

- Nounou
- Natasha (secondaire 5)
- Salope
- Beldenjoe
- Pute
- Zanzimarie
- Zanzie
- Bébé
- Boobie
- Pute du Nute

Et j'en oublie sûrement les 3/4. Ce sont évidemment des noms d'amour et d'amitié.

Hors sujet côté romantique, mais ça me fait penser à tous les noms qu'on (je, surtout) donne à notre pug :

- Auguste
- Pou
- Puggy
- Parmesan
- Jésus
- Vétuste
- Cornichon
- Poopie
- Poulet frit
- Cochon
- Cochonnet

Cela dit, l'histoire d'amour, de suspense et d'émotion (heuyn heuyyyn) entre Boobie et moi se construit sans trop d'effort. Travailler sur notre couple, pour nous, ça n'existe juste pas. Je suis bien trop paresseuse pour travailler là-dessus en plus de ma job normale. Sans compter que je suis redevenue étudiante à temps partiel et que ça me paraît un fardeau incroyable. Bref, la sérénité et les Toblerone règnent au Château des Eaux-Claires. Love is in the air lalalala.

Peau de castor

Vu qu'on ne parle jamais assez des menstruations (c'est bien connu), voici l'état de mon état aujourd'hui en ce jour saignant :

- Ma tête est en coton (50%) et en polyester (45%) avec un peu de spandex

- Je trouve les cons un peu plus cons que d'habitude

- Le sens de la vie n'est pas clair

- Il est impossible de boire trop de café

- Les gars au cash me découragent plus que d'habitude. Oui, le cash, ça fait tourner l'économie. Oui, le cash on en a tous besoin pour s'acheter du pain et des DVD. Mais... l'attitude des gars au cash, comme celle du schtroumpf costaud, m'irrite au plus haut point et me donne envie de jeter toutes mes bébelles par la fenêtre. Arrête de me parler de tes placements. Je m'en contre-câlisse (exemple)

- J'ai comme l'impression qu'on va me mettre de la pression sur le trognon pour que je travaille sur un projet cochon (pas dans le sens de Emmanuelle 4)

- Vive la vie, malgré tout

Mais où est donc Carnior ?

Bon… Au départ, je voulais parler de la conjonction de coordination or, que je trouve laide à l’oreille et à l’œil.

Mais là, je viens d’apprendre que les Français utilisent la phrase « Mais où est donc Ornicar ? » comme formule de par-cœur pour ces maudites conjonctions de coordination.

Ornicar ? I think NOT! C'est comme un autocar cochon.

Non, mais… juste pour faire différent. En tout cas.

Pour revenir à or, il me semble que ce n’est pas nécessaire dans la vie. Même Wikipedia dit : La conjonction or est la conjonction de coordination dont l'emploi est le plus flou.
Ben oui. Et qui dit « flou » dit inutile. Le mais, ça fait la job (pas le maïs).

J’ai envie de m’acheter plein de bons bonbons. Or je n’ai pas une cenne dans mes poches. Je vais donc voler plein de bons bonbons à la tabagie du coin.

Laid !

Remarquez que j’ai pluggé un donc qui est aussi une conjonction de coordination.

Fin de l’exposé.

Québec, ville de tous les tapiocas

À venir : Un blog-répertoire sur les restos asiatiques de Québec, en collaboration avec Zanzie, dite la pute du nute.

Dans ce cyber-bottin, vous y apprendrez dans quel resto se trouve :

- La meilleure soupe à rien
- Les meilleurs rouleaux de printemps
- Le meilleur tapioca
- La plus grande variété de desserts
- La meilleure bouffe, de façon générale et en particulier
- Les meilleurs prix

Vous pourrez également obtenir toutes les infos sur les pires de tout, mais puisque je suis de nature joviale et optimiste, je mets l'accent sur le plus bon et le meilleur des délicieux.

Je suis joviale.

Stay tuned.

1997 : Clic, il fait clair. Vive la lumière !

À l’été 1997, j’avais 19 ans.

Le Cégep était enfin fini et je débutais une année de relâche en bonne et due forme : pas d’école, pas de travail, pas de but, pas d’amour.

Durant cet été-là, j’ai presque fait du camping (Parc Prouty Park), j’ai passé quelques séjours à Montréal, j’ai rencontré ma première semi-blonde, j’ai embrassé une fille pour la première fois et j’ai même baisé (je crois que c’est ce qu’on a essayé de faire). Bref, j’ai débloqué.

À l’automne, j’ai rencontré ma deuxième semi-blonde, puis je l’ai semi-laissée. J’ai découvert Tori Amos. Il y aura eu au moins ça de bon à notre semi-relation en simili poulet.

Je devins donc épanouie (le passé simple est obligatoire ici). D’un coup : plouichh, la fleur de l’épanouissement infini s’est ouverte ainsi qu’une brèche sur le bonheur. Bon, peut-être pas, mais un tas de nouvelles expériences exaltantes vécues en quelques mois, c’est marquant.

Cette année-là, ma journée typique est rapidement devenue : lever à 17h, coucher à 7h du matin. Ces quatorze heures étaient passées seule ou avec des amis, devant l’ordinateur ou dans un Flash Café à manger un dessert moins que frais.

En fait, la plupart du temps, j’étais avec mon amie Zanzie (lire Nounou) à concocter des blagues sur Christiane Charette en direct, B!Bi et Belle de jour et à planifier notre future vie en appartement. Notre point de départ déco : une tapisserie du Dunkin Donuts. Yeah.

À la fin de 1997, Zanzie et moi, on s’est embrassées. S’ensuit une course folle.

1998 est arrivée. Année de cul, dans tous les sens. Je me suis inscrite en infographie d’édition et ma vie d’adulte productive s’est entamée officiellement.

En 2004, j’ai pris pour épouse la Zanzie embrassée en 1997. S’ensuit une course pug.

Notre anniversaire de mariage approche. Considérant qu’en Amérique du Nord, le 2e anniversaire est celui de coton, j’hésite entre acheter un gilet orné d’une licorne ou un essuie-vaisselle romantique. Hmph.

Je t'aime, Nounou !
hee-heeee !

Parce qu'à un moment donné, faut le mettre au clair

OK...

Tord = Verbe tordre. Exemple : Il tord le cou de son ami.

Tort = Ne pas avoir raison, avoir tort. Exemple : Il a tort de tordre le cou de son ami.

Bon. Bye.

Hint: Play Klax every day.

Y’a des jours où j’ai les yeux qui brûlent et où des frissons me parcourent des orteils au bout des cheveux. C’est souvent des lundis.

Y’a des jours où, à Québec, il n’y a aucun bon film au cinéma, ni aucun film en version originale anglaise. C’est… tous les jours de la semaine. Ça tue la spontanéité quand on veut aller voir un film un vendredi de congé, à 14h.

Y’a des jours où la job plate semble moins pire que d’autres jours et où on se dit que c’est pas si merdique que ça de vivre dans un cubicule. Ces jours-là, c’est jamais la fin de semaine.

Y’a des jours où on se demande s’il n’y a pas une part de chance à l’existence de notre relation amoureuse… ou s’il faut s’attendre à ce qu’une tragédie quelconque survienne, juste parce que ça va trop bien depuis 7 ans. Ces jours-là, on ne prend rien pour acquis.

Y’a des jours où on croit que le Dairy Queen sert des cochonneries bonnes au goût et en texture, mais finalement, pas tant que ça. Ces jours-là, on les passe avec ses neveux.

Y’a des jours où on veut juste jouer à Klax et écouter des films poches avec sa blonde et son chien. C’est souvent des jours qui finissent en i… ou en anche.

Le froid arrive. C’est le temps de sortir Boys for Pele…

Le dernier tabou… ou l’avant-dernier… en tout cas, c’est un tabou.

Yeux réprobateurs. Incrédulité. Cris d’horreur. « Ben, voyons… ».

Toutes des réactions possibles à l’annonce de l’éventualité d’élever un enfant unique.

Ce que les gens en général semblent penser :

- C’est égoïste
- Y’aura personne avec qui jouer!
- Ça n’a pas de bon sens!
- Non, mais j’en reviens pas à quel point c’est égoïste.

Chez nous, on est quatre enfants. Vraiment, y’a rien de merveilleux à être dans une famille de quatre. Ça ne nous rend pas automatiquement unis ni harmonieux et on ne se téléphone pas à tous les soirs pour se souhaiter, la larme à l’œil : « Lâche pas la patate, frère/soeur! ». Ça ne me donne pas particulièrement envie de fonder une famille nombreuse, considérant ce bagage génétique.

J’y pense, à n’avoir qu’un enfant avec Boobie PuteNute Moulnue. Dans notre cas, je trouve ça logique. De toute façon, on était pourries avec deux chiens, alors qu’avec Pou-seul, tout va bien. Je suis incapable de faire plus d’une chose à la fois (exemple : parler au téléphone en essuyant la vaisselle et me gratter le nez). À un enfant, je veux lui donner l’attention qu’il mérite, quand c’est nécessaire. Aider aux devoirs du plus vieux pendant que l’autre se pète la tête sur le bord de la table basse du salon… je sais pas. Non, mais c’est moi… Je suis poche là-dedans. Et pourtant, je veux vraiment en élever un (idéalement dans l’enclos de la cour).

Égoïste, élever un seul enfant ? Pfft! Ce qui est égoïste, c’est de s’obliger à en fabriquer plein, pour bien paraître ou sous prétexte que c’est la seule façon de faire. Être brûlée, ne plus pouvoir prendre soin d’aucun d’eux convenablement parce que c’est trop. Évidemment, ce n’est pas le cas pour la plupart des parents de 2-3-4 enfants, qui font une excellente job ou, du moins, ce qu’ils peuvent. Mais ça arrive. Et c’est vraiment con.

« Y’aura personne avec qui jouuuuuerrrrr, bon! »
Mais voyons… Dans l’enclos, il va y avoir 2-3 chèvres et une tortue.

Expression mystérieuse

Tout arrive pour quelque chose

Variantes :

- Rien n'arrive pour rien
- Si c'est arrivé c'est parce qu'il fallait que ça arrive (la plus insignifiante)

Vraiment ?

En d'autres mots, on n'échappe pas à notre destin, c'est ça ? Toutes nos expériences sont prédéterminées, le hasard n'existe pas et les malheurs font partie d'un plan divin qui mène à l'extase infinie ? Mais dans quel contexte est-ce que quelqu'un pourrait bien vouloir entendre ces conneries vides ?

Saperlipopettou! J'ai marché sur mes lunettes!
Rien n'arrive pour rien, voyons.
Ouais t'as raison. Je vais faire un cintre à linge de poupée avec la monture.

Ah, bordel... les piles de mon lecteur MP3 dernier cri sont à terre.
Tout arrive pour quelque chose.
T'es intense.
Oui. I see dead people.

Ah mon Dieu, je viens de me rendre compte que mon mari me trompe! Le salaud!
Si c'est arrivé, c'est parce qu'il fallait que ça arrive.
Euhh, ta gueule...

Fin.

I love it here on the farm!

Puisque la vie n'est qu'une longue (espérons-le) période de tests et de torture, je contemple la possibilité de ne pas boire d'alcool du tout pendant... un bout de temps. Il faut s'entendre, je n'en bois déjà presque pas. Même une bière par semaine, c'est rare. Mais... MAIS, des fois quand j'en bois je vais trop loin et inévitablement, je suis malade. Quand je ne me rends pas jusque là, il y a quand même la forte possibilité que je souffre de brûlements d'estomac. OK, depuis que je prends ma pilule quotidienne, je m'en tiens à 1 ou 2 bière(s) max par fois... c'est mieux pour mon cerveau, mon foie et, anyway, je saoule désormais en 2 secondes. N'empêche. Par défi personnel, je deviendrai temporairement une born-again straight-edge second-virginity freak. Donnez généreusement.

Ailleurs dans le monde (sur cyberpresse) :

Un bar de l'Est de la Chine offre depuis peu à ses clients un exutoire à leur colère en les autorisant à utiliser les serveurs comme «punching ball», a indiqué un journal chinois de lundi.

Hmm. Excellente idée.

Dans ce café de Nankin, qui répond au nom de «Le soleil se lève sur une colère apaisée», la clientèle peut, contre paiement, frapper les employés, briser leurs lunettes, pousser des cris, des hurlements, précise le quotidien China Daily.

Huh huh.

Ils peuvent également choisir la tenue vestimentaire des serveurs, y compris leur demander de se vêtir en femme.

Huh huh... huh?

Pour libérer sa colère, il faut débourser de 50 à 300 yuans (environ 6$ à 37$) selon les demandes.

Les 20 jeunes hommes que le bar emploie pour ces prestations sont âgés de 20 à 30 ans et ont un physique bien charpenté.

Des mussss'! Wheee!

Ayant accepté d'être brutalisés, ils reçoivent des entraînements physiques pour se préparer aux attaques de la clientèle et revêtent des protections pendant leur service.

Job de rêve, finalement.

C'est en s'inspirant d'activités similaires dans des bars au Japon, que Wu Gong, le propriétaire, âgé de 29 ans, a ouvert ce bar en avril dernier.

Pourquoi ?

Pourquoi existes-tu, Fêtes de la Nouvelle-France ?

Mes yeux brûlent à la vue de déguisés-de-l'ancien-temps en bicycle de montagne, d'enfants innocents qu'on a foutu en paysans, de femmes fières de jouer les putes d'antan, portant leur montre à 10 pitons...

La vraie question reste : Pourquoi organiser les Fêtes de la Nouvelle-France alors que le peuple réclame clairement les Fêtes du Québec d'Aujourd'hui sans Costume ? Ou simplement : pourquoi organiser les Fêtes de la Nouvelle-France plutôt que d'en faire un vieux souvenir lointain semi oublié ?

Et les rebelles du peuple de répliquer : Arrête de chier su' nouzautres! Nouzaut' on aime ça se mettre un tricoune...corne su' la tête pis faire semblant qu'on n'a pas flambé not' dernière paye su' t'une caisse de 24 et danser toute la nuit su' des airs d'esclaves en accordéon. FAK, tsé, si t'as rien de mieux à proposer...

Mais oui. Je lance l'idée suivante dans le vent en espérant qu'elle atterrira dans l'oreille gouine d'une protégée de la mairesse : Organisons les Fêtes des femmes d'affaires bi-curious de 45 ans ! Une tranche de la population qui n'est jamais appuyée, s'il en est une... Pour que ce projet se concrétise, les filles, suivez les étapes ci-dessous :

1) Présentez-vous à l'hôtel de ville de Québec en tenue propre. Sonnez à la porte principale. Si ça ne répond pas, présentez-vous à l'ancien hôtel de ville de Ste-Foy. La mairesse s'y cache peut-être.

2) Remettez votre enveloppe brune dans les mains de la mairesse, qui vous accueillera avec le sourire (n'ayez pas peur). Dans cette enveloppe, vous aurez préalablement inséré une photo de vous en tailleur (pour prouver votre statut officiel de femme d'affaires), votre nom, votre numéro de téléphone, ainsi qu'une lettre expliquant le bien fondé des Fêtes des femmes bi-curious de 45 ans. Je compte sur vous pour trouver des arguments efficaces.

3) Retournez à votre condo et/ou à votre maison sans terrain de Sillery et croisez-vous les doigts.


J'aurai fait ma part.

Où août ?

J’ai le go de la compagnie pour m’inscrire à un cours de la TÉLUQ.

Je dois retoucher mon CV pour l'inscription… je n’y ai pas jeté d’oeil depuis novembre 2000.

Je suis bleue, mais pas comme Vas-Y.

Je n’ai pas encore fini de lire Mr. Murder, mais ça ne devrait pas tarder. C’est ordi.

Jeudi, je joue à la maman avec Moulnue. On amène les gars (Filleul et Arrête-De-Dire) au resto, puis peut-être au parc, au mini-putt ou au palais de la crème glacée fluo.

Noël 2006 est quasi planifié et j’ai mal au cœur.

Les gens sont outrés des propos de Mel Gibson… mais il me semble qu’il n’y a rien de nouveau. Ce n’est pas la première fois qu’il danse sur la tête des Juifs (habituellement, je pense qu’il le fait sobre). Moi, Mel, je suis juste pas capable. Un catholique pur et bon qui se vante de sa sobriété se fait pogner saoul au volant de son auto à rouler comme un fou… Tss tss, Mel.

Quand l’appétit va, tout va.

Médaillé d'or, dans la catégorie...

L'orthorexie. L'obsession de la saine alimentation. Quelle cochonnerie.

Le Nutella est bourré de gras trans (le nouveau méchant après le cholestérol et le gras en général). Il ne faut donc jamais, dans sa vie, ingérer de Nute. Parce que sinon, attention, les gras trans qu'il contient vont se répandre dans l'organisme et probablement causer un ACV. Même si c'est une cuillérée. Même si on en beurre sur sa toast une fois par semaine. Il ne faut jamais manger de Nutella. Jamais. C'est juste... mal.

Le plaisir? Le plaisir, ça ne fait pas vivre vieux. La priorité de chacun devrait être de battre des records de longévité. Vivre jusqu'à 132 ans, déséché et amer, frustré d'avoir dû se restreindre à manger des aliments denses en protéines et en fibres alors que les autres osaient se bourrer de gâteau pendant les fêtes d'enfants. Les salauds. Évidemment, vivre jusqu'à 132 ans, c'est pour les chanceux. Ceux qui crèvent à 47 ans d'un cancer que même la saine alimentation n'a pu prévenir (mais pourquoi ?!) devraient être fiers de n'avoir jamais flanché devant un Big Mac. Je leur lève mon chapeau, ainsi que tous les petits chapeaux des gens de leur espèce, avec leur tête bio.

Ça me fend le cul. On devrait attribuer des médailles de la meilleure alimentation EVAH! à tous ceux qui cassent les oreilles de leurs proches avec les gras trans, les calories vides, les pilules 'naturelles' et les bienfaits de l'échinacée, jour après jour après jour... pendant 2, 5, 10, 20 ans. Peut-être que ça nous permettrait, à nous, les gens qui mangent bien sans en faire une religion, d'avoir un break 2 secondes et de pouvoir discuter d'autres choses quand on va visiter notre mère. Ou que'que chose d'même, là.

Une maladie? Pfff. Le fléau d'une société trop privilégiée.

Les faits de la fin juillet

- Le midi, je joue à Noah's Ark
- Nous attendons que les belles roches pour notre entrée apparaissent
- Mon plat de lunch est huileux
- Ma femme a rendez-vous avec une Espagnole qui ne suit pas les grossesses
- Pou est le plus paresseux des chiens
- Le riz aux pois congelés est signe de tiroir à légumes vide
- Je suis pauvre
- Notre peinture d'extérieur est sans cesse testée par la pluie
- Le café Panama Boquete remporte une palme quelconque. Il est bon.
- Je lis Mr. Murder

Les plans

Je trouve ça complètement désolant de réaliser que dans la vie, les adultes choisissent souvent de rationaliser l'amour et les relations amoureuses. Pour moi, c'est une question purement émotionnelle. Je suis, bien malgré moi, une maudite romantique plate. Je suis avec Boobie parce que j'ai eu envie d'être avec elle à partir du moment où on est tombées amoureuses. Je ne cherchais pas à me caser. Je n'étais pas pressée de faire des enfants. Ce n'est pas comme si je devais trouver quelqu'un pour ne plus être seule. Je ne savais pas si ça allait durer... et ça, on ne le sait jamais vraiment. Mais quand on est bien, on s'en fout et on laisse aller les choses.

Je n'ai jamais compris les gens qui ont des plans précis à long terme comme d'acheter une maison à 30 ans et de fabriquer des bébés avant 29 ans (attention, à 30 ans il sera trop tard ouhhhh). Il y a une différence entre faire quelques projets et planifier toute sa vie de A à Z. Mon corps entier se tapisse d'urticaire à m'imaginer en train de décider à quel âge exactement je vais avoir mon 2e enfant, Bob (le 2e sera un garçon, c'est bien évident). Décrochez !

Je n'ai jamais compris pourquoi les gens qui ont des plans précis s'étonnent lorsque tout s'écroule. Eh non, on ne peut pas tout contrôler. Même ma femme control-freak sait ça. Quoi de plus cliché que de vouloir vivre au présent ? Pourtant, on n'a pas le choix. Être heureuse, ça te tente ? Est-ce que c'est sur ta liste de priorités ? Non ? Me semblait, aussi. Alors, j'ai rien dit. Fuck, c'est plate.

Tu l'aimes vraiment, le chum que tu as choisi dans un tas de gars pour pouvoir réaliser tes fameux plans ? Là, aujourd'hui, tu es heureuse d'être avec lui, même si aucun plan ne se réalisait jamais ? Tu te sens accomplie, t'as fait ce que tu étais supposée faire ? Bonnnnn. Maudit que ça peut être déprimant, la vie.

En même temps, il faut croire que j'ai de la chance de ne pas avoir à me poser 36 000 questions. La vie avec Boobie, ça se poursuit naturellement. Mais c'est pas vrai que c'est juste de la chance. Écouter son coeur, c'est un choix.

Rapport d'un cobaye

Aujourd'hui, ça fait 4 semaines que je suis à l'essai pour ma drogue légale.

La première semaine, celle de l'adaptation, a été étrange. Les effets positifs étaient plus marqués que maintenant (question d'habitude) et le seul effet négatif, les maux de tête quotidiens, n'est plus qu'un vague souvenir. Je trouve ça assez extraordinaire de constater à quel point c'est facile d'oublier comment on s'est senti merdique pendant des années, quand ça va mieux.

Ça faisait tellement longtemps que j'étais épuisée, jour après jour, que j'avais cette pression dans la tête et sur les yeux, que j'avais perdu espoir de me sentir normale. Ça faisait tellement longtemps que je ne pouvais vivre que pour la fin de semaine, alors que je me permettais enfin de dormir 10 heures en ligne... et même là, je me traînais les pieds, c'était un effort de sourire le matin et j'étais quasiment rendue à l'aise en tant que zombie. Des fois je me demande si ça paraissait que j'étais mal à ce point-là. Mais ça n'a pas d'importance, comme dirait la grosse tortue dans L'histoire sans fin.

Cela n'a pas d'importanceee-euhhhgnuh

L'important, c'est que maudite marde de carlin-rott, ça fonctionne. Et ça, ça veut dire que mon cerveau est paresseux de nature et qu'il ne produit pas correctement les hormones en "ine" associées à l'énergie et au plaisir. DAMN YOU, BRAIN!

Je ne sais pas ce que ça signifie pour le futur. Je vais me faire suivre par un doc pas-psy et on verra bien... Pour l'instant, ce qui me rend heureuse, c'est d'avoir eu raison sur un point : ce nouveau bien-être me permet de m'imaginer co-maman avec Boobie et d'enfin trouver le projet complètement réaliste.

Les merdes

Quand on prend ses vacances en juillet (ce que je n'ai pas l'habitude de faire), le retour au travail est relativement facile. La moitié des collègues est en vacances et l'ambiance est relax. N'empêche, j'anticipe déjà ma semaine de congé de septembre. En attendant, je vais plonger dans ma pile de tâches et me noyer dans le vite-vite-faut-pas-réfléchir comme tout bon workaholic et ainsi me laisser envahir par le confort de la routine.

Si le Dieu de l'Été nous aime, on va avoir une nouvelle entrée d'auto style neuve et belle et pas en bouette avant jeudi. On va aussi avoir un demi-patio auquel on devra contribuer physiquement (de nos gros bras) et qui sera done & beautiful quelques jours plus tard, espérons-le. Le set de patio à rabais s'avérant une grosse merde, un salon bourgeois le remplacera sous peu, si Club Piscine le veut bien.

Fait cocasse : Dans le monde Piscines & Patios, on est en fin de saison. YAY! C'est pas comme si l'été au Québec était une courte saison. Quelle merde!

En conclusion : J'ai eu de belles vacances reposantes avec Boobie, surtout quand je me suis imaginée qu'il faisait soleil. On a vu des amis, on a ri, on a pleuré, on a même résolu des mots croisés et fréquenté le Canac. Vive la VIE !

Autre : Il y a 6 ans aujourd'hui, beau-papa, papa de Boobie, mourait dans son entrée de garage, en plein cancer. Beau-papa, c'est le seul vrai papa que j'ai connu. La date de l'anniversaire de sa mort ne me rend pas triste. Ça me fait penser à ce que j'aimais de lui et à l'absurdité de la dernière journée de sa vie.

No bye ~ no aloha

Les vacances d'un bébé-barista :

- Café frais bu tranquillement à tous les matins (et à tous les soirs, si ça me tente)
- Dodo
- Déjeuners au resto, des matins de semaine
- Petit voyage pas trop loin à l'ouest (peut-être)
- Plein de paresseries avec B-PN Moulnue
- Bonheur

Portrait de famille anonyme

Gustave, médecin et père de Paul, Jasmine, Marc et Clara. Mari de Jeannette. Décédé il y a 28 ans. Anxiété extrême, propension à la colère, froideur, violence verbale et physique. Ce ne sont que des rumeurs.

Jeannette, infirmière et mère de Paul, Jasmine, Marc et Clara. Femme de Gustave. Fatigue psychologique et physique, détachement affectif, tendances dépressives (non diagnostiquées).

La fée clochette says: Veuillez noter que les contraires s'attirent.

Paul, psychologue. Probablement bipolaire (et possiblement diagnostiqué), périodes dépressives plus marquées que les moments d'euphorie, anxiété extrême, tendance à la violence verbale, suicidaire. Sous médication.

Jasmine, psychiatre. Anxiété marquée, nervosité générale, patience nulle, propension à la colère, émotivité démesurée, froideur affective, rapports malsains à la nourriture et au corps (anorexie), haute pression. Sous médication pour des problèmes autres.

Marc, programmeur informatique. Anxiété marquée, haute pression, patience limitée, fatigue, dépressions passagères. Sous médication pour la pression seulement.

Clara, rédactrice. Fatigue extrême, basse pression, caractéristiques dépressives possiblement causées par la fatigue, anxiété sociale. Sous médication depuis peu.

La fée clochette says: Vive l'hérédité !

Bibifoc, la toune

Mes phobies superficielles / liées à l'apparence physique :

- Être défigurée par brûlure (immolation lors d'un rituel ou autre)
- Casser mes dents de cheval
- Devoir porter un dentier (complet)
- Développer des grosses poches sous les yeux (j'ai assez de mes cernes (je vous aime, Harold et Lisette) )
- Devenir chauve (mon côté femme)
- Passer au joli stade final de la rosacée

C'est assez pour l'instant.

***

Le brocoli fait partie de la catégorie des aliments que je trouve semi-dégueu, mais que je mange quand même. Brocoli, pourquoi es-tu si bon pour la santé ? Tu deviens gluant si vite et un peu brun alors que le chou-fleur du même âge est encore en forme. Pourquoi, brocoli ?

***

Très bientôt, les vacances... Deux semaines à me lever à l'heure que je veux et à aimer la vie avec Boobie. Peu importe ce qu'on en dit, on incluant les personnes matinales chroniques, ce n'est pas sain de commencer la journée avec Maxwell House, à 5h du matin. En fait, ce n'est pas sain de commencer la journée avec Maxwell House, peu importe l'heure, mais mettons l'accent sur le 5h du matin. C'est dur de réellement apprécier chaque heure de la nuit alors qu'on dort. 5h, tu es si vite arrivé. Pourquoi, 5h ? Non, je n'ai pas encore d'enfant qui m'empêche de dormir et oui, je sais la chance que j'ai. Mais... 5h ?

***

Météomédia se plaît à annoncer dramatiquement sa veille d'orages violents, depuis hier, mais ils ne viennent jamais ces maudits orages. On parle ici d'orages et non de tornades électriques, comme je le disais hier à Boobie, et donc j'apprécierais qu'on arrête de faire semblant que c'est un événement spécial et/ou intéressant.

Bubble Fiche

La citation-café du jour (www.espressoguy.com) :

Economy tampers are solid metal or plastic, shaped like a thin axle holding apart two solid plates and provide two separate tamping surfaces (often in different sizes.) Most espresso machines come with one of these. And yes, they work alright, but they're awkward to hold and you don't get your coffee snob satisfaction of having a carefully-designed instrument blessed by a certified coffee pope.

Hee-heee! Le poussoir qui était inclus avec Krupsy est merdique, mais il fait la job.

Et maintenant, la cerise sur le sundae de la mauvaise traduction signée Babel Fish, seulement pour le plaisir :

Les bourreurs d'économie sont métal ou plastique plein, formé comme un axe mince tenant à part deux plats pleins et fournissent deux surfaces séparées de damage (souvent dans différentes tailles.) La plupart des machines d'espresso viennent avec un de ces derniers. Et oui, elles fonctionnent bien, mais elles sont maladroites pour se tenir et vous n'obtenez pas à votre café la satisfaction snob de faire bénir un instrument soigneux-conçu par un pape certifié de café.

Je me demande si j'ai des instruments soigneux-conçus qui traînent quelque part chez nous.

***

Dans la catégorie sujets aléatoires pas très dignes d'intérêt, la semaine prochaine (ou à un moment en juillet), je traiterai de ces merveilles :

- Mes phobies superficielles

- La sainte maternité

- La gestion de l'argent et/ou l'émotivité propre aux morses (ça reste à déterminer)

Vendue

Fuck le vin, vive le café.

Ce soir je vais tenter mon premier cappuccino maison, sans faute. Ou demain. En tout cas, à un moment donné. Je vais essayer de respecter la règle des 3 tiers. Une chose est sûre, on n'a pas acheté la nouvelle machine pour rien. Elle me sert. C'est mon petit poupon de stainless que je regarde, manipule et torche avec soin. Il y en a pour qui c'est leur Mustang, moi c'est Krupsy. Au moins, je n'ai pas à dépenser 30 000$ pour faire la danse de l'émerveillée.

Ah, Krupsy! Tu m'étonneras toujours! Ça oui!

J'ai trouvé un site pour les débutants de la préparation de l'espresso. En tant que barista en devenir, donc bébé-barista, je vais consulter Home Barista comme complément à mon éducation en grains.

En grains... ce qui me fait penser à : Je suis la reine de tous les fromages !

***

Demain, belle-maman et Un Monsieur viennent épier le Château des Eaux-Claires pour élaborer le plan des escaliers de rubis. C'est gentil. Un escalier devant la porte-patio, que c'est ingénieux!

Quand Boobie range les tasses

~ En fin de semaine au Château des Eaux-Claires ~

Veuillez noter la générosité extrême de B-PN M Sénior, qui nous a :

- Invitées à manger (x2)
- Acheté 2 sacs de grains de café à essayer (Éléphant et Santo-Domingo)
- Offert un chocolat de chez EL (les meilleurs choco belges EVAH!)
- Accompagnées pour des achats de fêtes (Siméon et Julia)
- Offert plein de linge, mais pour B-PN M, pas pour moi

Zaussi :

- On a fait l'épicerie un dimanche soir, expérience qu'on devrait répéter, mais à une heure où le comptoir des viandes est encore ouvert, cette fois-là
- Il a plu, plu, plu
- On a écouté Flightplan (zzzz), Transamerica (très très en surface, mais divertissant) et Saints-Martyrs-des-Damnés (belles images, beaux plans, mais c'est tout)
- B-PN M a reçu son livre de gouinisme sexu. On l'a feuilleté
- On a acheté des tasses à espresso et on a bu, bu, bu

Cette semaine :

- Fête de Boobie mardi
- Fête de Julia, fêtée jeudi
- Fête de Siméon, fêté samedi-dimanche
- Possibilité de casino-party

Après mûre réflexion

Voici enfin mon Top 5 des célébrités féminines québécoises à baiser

(hypothétiquement, donc pas vraiment, mais moi je me dis qu'une fille a le droit de rêver à ce genre de choses, surtout quand elle est gouine et qu'elle a du temps à perdre, pis je suis mariée hen et monogame hen et ma femme est la plus belle et la plus fine (prononcer faille-ne) hen et la plus cool, ouai, et la plus baise-friendly, mais ça, ce n'est pas vraiment nécessaire de le spécifier) :

- Maude Guérin
- Isabelle Guérard
- Élise Guilbault
- Marie-Thérèse Fortin
- Nathalie Mallette

À noter : La présence du GU. We all know what that means. Heuyn heuyyyyn.

J'ai su que le Top 5 de G. est identique au mien, en substituant Isabelle Guérard par Suzanne Clément.

Boobie, j'attends ton Top 5 masculin québécois. Tu peux semer des filles à travers, c'est ton choix et je ne juge en rien ta bisexualité particulière qui t'est propre et te rend si charmante. RESPEKT!

La tomate verte

Les accros de la numérologie voient le 666 partout. Par exemple, un site Internet note que le pape Jean-Paul II est mort le 2 avril 2005 à 9 h 37 PM. Or, 9x37x4/2 = 666. Ou encore, 9x37x4/2x200x5 = 666 000...
Source : La Presse

Je me demande bien quel calcul on trouvera pour la mort du cardinal Ouellet. Ça devrait être un peu moins tordu pour en arriver à 666. C'est ma prédiction. Ouhhhh.

***

La machine à espresso est achetée. Merveilleux. Le double-espresso maison me coupe l'envie de boire 3 tasses de café-filtre, version bureau. À défaut d'être snob de vin, mes papilles vont devenir snob de bon café fraîchement moulu. Mon nez aussi. Le Pérou bio ne durera pas longtemps. Bonne raison pour acheter des grains 'Éléphant'.

***

Parlant de vices, J. va m'apporter des échantillons de drogue légale lors de son passage à Québec. Je ne perds rien à l'essayer, même que je pourrais y gagner : le goût de faire des activités sociales, une meilleure concentration, un sommeil réparateur... et même - attention - l'envie réelle de faire quoi que ce soit. Tout me tente toujours ouais-ouais, correct, pas si pire, ça-me-dérange-pas. Je pensais que ça partirait à la fin de l'adolescence. J'ai 28 ans. Un trait de caractère parfois irrésistiblement attachant, sans doute, mais à un moment donné, j'aimerais savoir c'est quoi exactement d'être excitée dans la vie. Je me suis rendue proche lors de l'achat de Fabrizio Espresso, mais bon. L'usure que le sarcasme a fait dans mon cerveau ne peut pas se dissiper en criant PILULE et c'est bien tant mieux. Je n'ai jamais dit que je voulais changer de personnalité.

Si j'étais vieille fille dans un 2 et demi de Limoilou et que je n'avais aucune intention de me matcher avec Sonia, Gaétane ou Lucille, je ne considèrerais même pas essayer les pilules. L'affaire, c'est que je suis mariée avec une femme que j'aime (quel hasard) et que je me sens bloquée dans mon épanouissement personnel et conjugal (ha!). C'est affreux d'utiliser le terme épanouissement, mais c'est vrai. Mes 2 raisons majeures pour faire le test du médicament sont les suivantes :

1 - Je veux partager le plaisir que Boobie ressent à inviter du monde chez nous à souper et à sortir aller voir les gens qu'on aime. Trop souvent, j'ai la pulsion de m'isoler (je résiste). Je veux vouloir, mais ça débloque pas.

2 - Je veux une famille avec Boobie. Adopter, en fabriquer. Peu importe. Telle que je suis en ce moment (comme dirait Martin Deschamps), il est inconcevable que je passe une seule nuit debout à m'occuper de bébé. Ce n'est pas de la paresse, mon corps ne le prendrait pas et ma tête non plus. S'ensuit une course folle.

Coudonc, c'était pas juste la fatigue, mon problème ?

Les chroniques du néon

Entendre une conversation animée sur les assurances d'hypothèque, ça égaie une journée.


Assister à une conférence convaincue sur la joie des RÉER, c'est encore mieux. N'oubliez pas de prendre des RÉER et de bien les engraisser, semaine après semaine, d'enrichir votre retraite pour vous assurer d'avoir plus de plaisir à vivre à 60 ans qu'à 30 ans. Si vous ne le faites pas ?... Euh, ben là... Vous allez être pauvres ! Quelle honte ! Vous êtes l'élite de la société, les cerveaux de bureau. Vous méritez d'être riches et libres, juste pas tout de suite... et pas trop bientôt.

Suez sous la lumière glaciale des néons, soyez ambitieux, dévoués, mais surtout dynamiques ! N'oubliez pas d'être en constante recherche de défis. Les défis, c'est la vie. Si vous n'avez aucun défi en vue, méfiez-vous de votre (in)compétence et interrogez-vous sur la place que vous occupez dans la société. Ayez des buts dans la vie, des buts précis à atteindre à des dates précises. Accomplissez-vous. Vous êtes un payeur de taxes ; n'oubliez pas de faire chier les BS qui profitent du système. Souvenez-vous que vous êtes supérieurs. Vous buvez autant de bière qu'eux, mais aux bons moments de la journée. C'est bien.

Souvent, c'est mieux de jouer les inconscients.

Fièvre d'espresso

Cette semaine au Château des Eaux-Claires :

La toux, résultat d'une gorge qui guérit, m'empêche de dormir. Une dernière shot de NyQuil est de mise ce soir, question de faire dodo et de baver pendant que je continue à tousser.

La cage de Pou a changé de place (peut-être par magie, peut-être pas). Nous pouvons maintenant partir en douce le matin sans qu'il ne nous regarde, de ses yeux coulants, franchir la porte à la poignée d'or.

Je pense encore à ma future machine à espresso et je tousse de bonheur à l'idée de mettre la massue et/ou la masse dans notre machine drip Proctor-Silex blanche sale que je ne prends même plus la peine de laver après usage. Un jour, machine-à-espresso-qui-fait-couler-en-ma-tasse-Pardini-un-doux-et-chaud-breuvage, tu seras mienne! MIENNE!

Boobie doit se creuser la tête pour trouver les cadeaux ultimes qui lui seront offerts à l'occasion de sa fête, par nulle autre que Mme P, et dont je profiterai bien malgré moi. La vie est dure. Choisis l'oeuf! Choisis l'oeuf!

Quand je mange un sandwich au fromage Kraft avec laitue et ketchup sur pain blanc, c'est le temps d'aller faire l'épicerie.

Dans mon lecteur DVD cette semaine : Six Feet Under - saison 1

Une fleur dans mon cerveau

Dans moins d'un mois, les vacances...

En attendant, je dois être sage-sage et sourire à la vie, car : vive la vie merveilleuse de bonheur infini extraordinaire de belle vie arc-en-ciel illuminée pleine d'étoiles filantes, même en plein jour ! Ah oui, vive la vie !

Y disent que... un mois ça passe vite. Et que deux semaines de vacances aussi. Hmm.

On a enfin acheté notre set de patio en fin de semaine. Que serait la vie sans set de patio ? Certainement pas le cocktail de plaisir agrémenté de deux glaçons de hula-hoop qu'elle incarne présentement. On espère que la livraison se fera aujourd'hui, mais en même temps, l'espérance est la paresse du mal aimé.

Au minimum deux chaises de gazon

Il faut aller chez Canadian Tire.

Plans de fin de semaine :
- Acheter une chaise en gros plastique
- Planter le pieux de Pou
- Retondre le gazon et cracher sur les pissenlits
- Manger des Freezies
- Danser avec B-PN M et Pou dans le gazon et dans la bouette
- Aller chez Ceramix pour voir leur belle ceramix pas chère
- Être patchée et avoir mal au ventre

Plop : Une histoire de DayQuil

Je me sentais parfaitement bien quand je me suis couchée.

Ce matin : Mal de gorge, frissons jusqu'au bout des cheveux, nausées, sensibilité à la lumière (une chance qu'il pleut depuis 2 semaines... gnuh), digestion lente, besoin d'une grosse couverture moelleuse et d'un lit de l'hôtel Renaissance.

Ah tiens, le soleil... Mes yeux ! Mes yeux !

Brrr.

Bébé, viens me chercher.

Les pops blancs

Rien de meilleur qu'un Mr. Freeze ou un Freezies blanc pour chasser les blues de l'été. Par blues, j'entends la sensation d'humidité écrasante causée par l'humidité écrasante de Ste-Foy. Ce n'est pas encore l'été, mais certains jours de printemps apportent leur lot d'humidité écrasante de Ste-Foy. Le frigidaire du Château des Eaux-Claires est plein de Freezies. Le ciel est vert et l'herbe est bleue.

J'ai des problèmes intestinaux douteux depuis hier. Heureusement, aujourd'hui, contrairement à feu hier, je n'ai pas le goût de respirer toute l'eau de ma belle bouteille Naya et/ou d'aller tomber dans les pommes, dans mon lit.

Parlant de mort violente, les nettoyeurs Frank Langevin vous invitent cordialement à vous tirer une balle dans la tête pour qu'ils puissent ensuite torcher le dégât et ainsi éviter ce désagrément à vos proches, si vous en avez. C'est ce qui est vaguement suggéré dans les pages jaunes.

Dans les nouvelles, une cliente du centre d'entraînement Curves à Charlesbourg s'exclame : "On est donc bien entre femmes. Il n’y a pas de concours de beauté et pas de compétition." Welcome home, gougnotte.

Sans blague

Lesbians' brains respond differently from those of heterosexual women

Oooooh, shocking! Quoi ? Les lesbiennes sont plus stimulées par les phéromones sécrétées par les femmes que par celles des hommes ?! Mais pourquoi donc, Belle de Jour ? Et qu'en est-il de nos ami(e)s les bisexu(e)s ?

Mon extrait préféré :

Each of the three groups of subjects included 12 healthy, unmedicated, right-handed and HIV-negative individuals.

Fuck les gauchers ! On n'a pas besoin de vous et de votre handicap. Ils devraient spécifier dans l'étude que les résultats ne s'appliquent qu'aux lesbiennes droitières puisque les gougnottes à tendance gauchiste aiment bien boire (et humer) une bonne pinte de phéromones mâles de temps en temps.

Action de grâces - version printemps

Me semble qu'on s'attarde trop à ce qu'on aimerait, ce qu'on voudrait, ce qu'on souhaite, où on désire être et ce qu'on aimerait faire à x ans... Peut-être que je suis trop mardeuse dans la vie, que j'ai reçu de la poudre de perlinepinepine sur ma tête difforme à ma naissance, mais tout ce que je sais, c'est que je suis heureuse de plein de choses dans ma vie, telle qu'elle est maintenant. Là, là, en ce moment.

Les choses (dans le sens de patentes) qui font mon bonheur, en ce mois de mai 2006 :

- Ma relation amour-haine avec Boobie-PuteNute Moulnue, surtout qu'il n'y a aucune haine
- Voir mon pug branler la queue et sautiller
- Paresser au Château des Eaux-Claires
- Mon mini gym de sous-sol, new and improved
- Covoiturer avec Boobie-PuteNute Moulnue sur trame de Taylor Dane (Honey I'll beeeee your sheltah!... Honey... bee... hee-hee!)
- Survivor... Go Cirie!
- La sortie du nouvel album de Pearl Jam
- La crème glacée Häagen-Dazs Extraas

Mes brûlures d'estomac ne peuvent faire partie de cette liste.

Drowned alive... not.

J'avais oublié que David Blaine n'était pas Dieu. Dommage.

Casper-bowl

Remplie d'effroi, j'accepte peu à peu le fait que la toilette du rez-de-chaussée est hantée.

Elle flushe* toute seule. Hier soir : une fois. Ce matin : une autre. Boobie me l'a confirmé : il y a un fantôme au Château des Eaux-Claires qui a souvent envie de chier/pisser. Heureusement, de la crotte fantôme, ça ne sent rien.

Nous l'appelerons : le Spectre des toilettes ! OOooooOOoooOOOooo

Ce message est commandité par le nettoyant Kaboom, format 30 gallons.


* Tirer la chasse, en mauvais français

Jamais sans ma femme

Je reviens d'une fin de semaine de gardiennage de neveu-nièce dans une autre contrée. J'y étais avec ma femme Boobie-PuteNute Moulnue. B-PN M. y est encore, jusqu'à mercredi. J'espère que ça va bien pour elle et que les prochains jours dans cette contrée vont passer vite (pour elle et pour moi).

On s'attache à ces p'tites bêtes-là, les femmes... surtout quand c'est notre femme et qu'elle n'est même pas si bête que ça. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais c'est plate dormir seule, sans B-PN M. Sans Pou aussi, mais de ça je m'en ennuie moins. Il faut dire que B-PN M. ne se couche jamais sur mes jambes, elle, ni ne m'enlève de la couverture en s'évachant sur la couette.

Mercredi, les Jos se marient. Amour, gouinisme et calzones sont au menu. Ça devrait être joyeux, dans le sens de gai. C'est ce jour-là que B-PN M. revient au Château des Eaux-Claires récupérer sa couronne. Pou est de retour jeudi pour nous conter les derniers potins sur Boris. J'ai une belle famille.

Coeur

Malgré le fait que je sois redevenue une grosse banlieusarde sale après presque 6 ans de vie urbaine, j'ai réalisé hier après-midi que je serais toujours la femme de la reine de la rue de la Reine. En d'autres mots, mon premier appartement sera toujours chez nous, même si je n'y ai vécu que 2 ans et que j'ai habité par la suite dans un condo pendant presque 4 ans. Mon ancien condo, c'est pas autant chez nous que la bonne vieille rue de la Reine. Le condo était plus beau, plus grand, plus clean... il y avait moins de rats aussi. Mais je sais pas, je pense que la coupure avec la maison familiale a marqué un moment trop important dans ma vie pour que cet appart-là devienne simplement synonyme de vieux trou à rats, propriété d'un psychopathe hyperglycémique.

J'éprouve un attachement profond pour le feeling de cette rue (quasi-ruelle) en été, le souvenir de nos voisins sympas, nos vieux planchers de bois, le feu qui prenait dans les prises de courant. Ahhhhh... Encore hier, les rats n'étaient que des bébés couinants avec un bel avenir devant eux (i.e. mort par liquéfaction des organes internes - miam).

Je ne m'ennuie pas pour autant. Je ne serais pas plus heureuse de retourner y vivre. Je suis vraiment contente d'avoir un terrain pour nous et pour Pou, de profiter de la tranquillité du boulevard des Eaux-Claires et d'officialiser ma sédentarité. Par contre, j'adore passer par là quand j'en ai l'occasion. Comme hier... et comme tantôt. Née à Ste-Foy, élevée à Ste-Foy, il y aura toujours une petite (du genre petite-grande) partie de moi qui sera fille de la bââsse-ville.

Trois souhaits - pshhh!

1) Pour moi, l'idée de l'adoption locale est la meilleure, en théorie. Si l'une des motivations premières pour avoir un enfant est de lui apprendre la vie, de l'éduquer, de développer un lien de confiance avec lui, il me semble que l'adoption est parfaite. Surtout au Québec. La banque-mixte, le système "famille-d'accueil-avec-comme-but-ultime-l'adoption", consiste à retirer des enfants de leur famille biologique dysfonctionnelle pour les placer dans un environnement plus sain (espérons-le). Il me semble que les hommes et les femmes gais désireux de fonder une famille sont de parfaits candidats à l'adoption locale. Pas nécessairement infertiles, mais pas aptes à faire des bébés spontanément non plus, les gais qui veulent être parents possèdent habituellement un grand coeur. Quelle généralisation... mais je le prends quand même pour acquis.

En ce qui concerne Boobie et moi, ça reste une option valable. On est inscrites à l'adoption régulière depuis 2004, mais je me doute que nos noms ne sont peut-être jamais apparus sur leur longue liste de 10 ans... La banque-mixte, ça pourrait fonctionner si on reconnaît nos limites dans le choix d'âge des enfants, des handicaps physiques et intellectuels, etc. Je sais que je n'aurais pas de difficulté à reconnaître un enfant qui n'est pas de mon sang comme étant "le mien". De toute façon, Boobie porterait notre bébé si on avait un papa alors je n'aurais pas plus de liens de sang. Je vais continuer à réfléchir sur la question. Peut-être bien qu'on se bâtira une famille avec 1 enfant adopté et 1 enfant bio (dans l'allée des céréales granolas qui ne goûtent rien).

2) Au moment où on se parle (pas), Guy Cloutier pleure parce qu'une plainte a surgi des boules à mitsou à l'effet que cette personne x aurait subi des agressions de la part du bon vieux et sympathique Cloutier. Ça tombe à pic puisque Guy vient tout juste de terminer de purger le tiers de sa peine. L'audience pour sa libération est donc en pause. À suivre... Pour dire bien franchement, je suis très heureuse de la tournure des événements. Un gars comme Cloutier, ça n'a pas seulement agressé sexuellement 2 victimes dans sa vie. Impossible.

3) Qui va aller aux Outgames de Montréal ? Et qui sait pourquoi les Jeux Gais sont devenus les Outgames ? Je comprends l'attrait international, mais à Turin, c'est drôle, les Italiens voulaient qu'on utilise le nom italien Torino... Les Outgames, c'est comme le Challenge Bell. Ça fait mal aux oreilles.

http://www.montreal2006.org/accueil.html

Une journée comme ça

- Pourquoi est-ce que les sandwiches au roastbeef froid sont si meilleurs que le roastbeef en roastbeef-beef avec des patates pilées?

Ça s'applique à beaucoup de restants tels le gâteau au fromage maison... que je ne mange pas en sandwich, mais après 2 jours de vieillissement, il est meilleur que le jour de la fabrication-cuisson.

Heureusement, la crème glacée Extraas au gâteau au fromage est excellente pendant toute sa vie (habituellement courte).

Fin.

Éclair

De nouveau addict à : www.popcap.com/ après une couple d'années de répit. Vive Atomica Deluxe ! Wheeeee !

La Pute du Nute et moi allons souper avec nos gais lurons préférés samedi.
Au menu : Tranches de vie et bonne humeur. J'ai 45 ans.

C'est bien beau tout ça, et par 'tout ça' je veux dire les 2 lignes ci-haut, mais faut que je joue à Atomica Deluxe. C'est un must (prononcé muste... muuuuust, pas moste et surtout pas most).

See you later, pug lover.

L'attitude du Schtroumpf costaud

6 jours après avoir vu le show de Jean-Thomas Jobin, je peux avoir un meilleur recul sur toute l'affaire.

J'en suis venue à la conclusion que si JTJ était drôle - selon ce que moi je trouve drôle - du début à la fin de son show, il n'y a pas beaucoup de monde qui rirait dans la salle. Je suis à peu près certaine qu'il apporte des variations dans son style d'humour pour plaire à plus de monde. Sinon, comment ça se fait que ses jokes-tests, celles qu'il trouve les plus drôles lui-même, ne pognent jamais avec la foule ?

Cette théorie me rassure parce que ça me dit que j'aime toujours autant JTJ comme gars. Pas que je le connaisse en personne autour d'un feu de camp, mais quand je constate ce qui le fait vraiment rire, ça me confirme ce que je pensais : il est plus drôle hors-scène... les meilleures blagues, à mon goût, sont vraiment celles qui ont abouti à un silence presqu'absolu dans la salle. C'est comme si ce n'était pas le bon public qui s'était présenté...

Ce qui a fait marrer ma femme et moi et qui n'a pas pogné :

- L'attitude du Schtroumpf costaud
- Le dessin de l'oeil, de Sherlock et de Watson
- La rotation du losange
- L'expression "tannant comme un prince"

Finalement, je pense bien que j'ai préféré la première partie.
Sauf pour la tête de mannequin représentant la mère de JTJ. Il faut lui donner ça, c'était bien choisi.

Funiculi Funiculaire

En fin de semaine, on avançait l'heure. Argh. Bref, je me suis levée à 4h ce matin, selon l'ancienne heure. Je ne m'en plaindrai plus jamais, mais je dois le dire au moins une fois : c'est chiant de se lever en plein milieu de la nuit. C'est chiant de se coucher plus tôt. C'est anti-m-chue. Je veux faire une sieste. Fin.

La semaine s'annonce pour être mouvementée, avec les stagiaires qui s'installent, le nouveau mobilier de bureau qui va être mis en place, et, plus travaillement, les changements à faire dans divers documents. C'est le printemps et, au printemps, il faut toujours qu'il y ait un certain renouveau engendré par un brouhaha et un bee-bop-beedee-bop. Je le sens bien dans mes narines en ce moment. Je sens aussi des toasts brûlées. Épilepsie à venir sous peu.

Est-ce que j'ai dit que j'étais fatiguée ?...
Brûlée?
Comme une toast.
Je le suis - vraiment.

En fin de semaine, on a un peu joué à Zèrtz et j'ai été très poche. Il faut que je développe une certaine stratégie. Parce que, ce que j'utilise présentement (pas là, là), on ne peut pas appeler ça une stratégie. Si on l'appelle comme ça, il faut spécifier que c'est une stratégie médiocre. Un jour je gagnerai avec 4 boules blanches et ça sera même exécuté subtilement ! Comme dans toute bonne chose de la vie, ça prend de la pratique sans la moindre vergogne aucune. Je vaincrai, Boobie!

Ce matin, j'ai crû pendant un instant que Eugene Levy s'était rasé la moustache, mais c'était une illusion d'optique causée par un jeu d'ombres et de lumières. Il y avait 2 ombres et 3 lumières. Je pense qu'Eugene lisait le Châtelaine.

Si le Canada m'était conté, je m'endormirais probablement

Quelle ne fut pas ma surprise ce matin de voir Passe-Partout et Luce Guilbeault s'approcher tranquillement de moi dans l'autobus et me demander mon autographe. Ou simplement s'asseoir près de moi. Je ne voulais pas écouter leur conversation perverse (lire : plate), alors je me suis concentrée davantage sur mon Protégez-Vous en faisant abstraction de leurs émanations nauséabondes (lire : leur parfum). Mais non, elles ne sentaient rien de spécial... mais ça ajoute une dimension scratch n' sniff à l'histoire.

Je suis super méga heureuse de la fin de semaine qui s'en vient. Demain c'est le poker night et samedi, un souper avec Les Jos. La soirée de poker devrait comporter très peu de jouage de cartes. On va voir M pour la première fois depuis la naissance de son bébé et on va, par la même occasion, rencontrer ledit chérubin. Ces vendredis soirs sont toujours agréables. Ils sont aussi éducatifs : Je ne boirai plus jamais plus de 2 oz de rhum, ever.

Ce soir, on va aller chercher mes lunettes avec nouveaux verres améliorés et easyclips sur mesure. Je porte mes verres de contact nouveau genre depuis presqu'une semaine et ils sont très confortables : bonne coupe, bon prix, bon matériau de patente de machine cardiaque. C'est la docteure qui l'a dit, et par docteure, j'entends biensûr des oiseaux qui chantent. C'est une optométriste.

Sans juger la profession, parce que je trouve que ç'a l'air quand même assez l'fun, c'est-à-dire dur et valorisant *cough cough*, comme travail... sans juger les optos, donc, devenir optométriste est probablement le raccourci le plus simple pour obtenir le titre de Dr. Ceux qui se font le plus fourrer sont les titulaires d'un doctorat. Tant d'années... un beau titre, mais une reconnaissance de merde. Cela dit, vive les optométristes ! Sans leur ruse et leur ingéniosité, elles ne seraient que de pauvres paysannes de techniciennes. Même les hommes optométristes seraient des paysannes. C'est pas rien.

De 'nouvelles' avenues semblent possibles pour la création d'un poupon. Je suis plus optimiste* qu'avant. Ma femme sera poule! Wheee!

* C'tu en étant optimiste qu'on devient optométriste? Hen? hen? hihihihihihihihihihi. Ouh lala, mes reins !

Présentation des personnages

Je prends un autobus de fonctionnaires à tous les jours. Ah, quelle bande de joyeux lurons que ces employés du gouvernement provincial !

Les voici : Marie Eykel, Eugene Levy, Geoffrey Rush, Miss Piggy et son fidèle compagnon, Annette Bening, Luce Guilbeault, Peter Paige et Sosie-de-Lise-d'autrefois-St-Aug. Dans le rôle de la chauffeuse du matin : Sonia Vachon.

- Marie Eykel : En fait, je l'appelle spontanément Passe-Partout (dans ma tête seulement) parce que vraiment, je vois Passe-Partout en elle, beaucoup plus que Marie Eykel. Elle ne lui ressemble pas tant que ça, mais on dirait qu'à tout moment elle va se lever pour parler de sa mauvaise expérience du foulard arraché. J'attends toujours.

- Eugene Levy : Lui, il lui ressemble vraiment ! C'est Eugene Levy avec une moustache. D'après moi, c'est le vrai qui fait une recherche pour un rôle à Ste-Foy. Quand j'y pense, c'est évident. Il s'est foutu un peigne noir en dessous du nez et il passe incognito. Mais moi, JE SAIS !

- Geoffrey Rush : C'est la deuxième fois que je vois un sosie de G.R. qui est... une femme. Pourtant, monsieur Rush n'a pas de traits particulièrement féminins. Mais j'ai la preuve qu'il devrait s'essayer dans un remake de Tootsie. La Geoffrey Rush de l'autobus n'a aucune expression faciale. Très attachante.

- Miss Piggy : Elle parle, parle, parle, parle. Une vraie cochonne (dans le sens de piggy, dans le sens de Miss Piggy). Elle se fait vraiment plus de fun à jaser avec des hommes. Elle semble en compétition avec les autres femmes, surtout Annette Bening. Elle est sympathique, mais du genre qu'on ne sait pas trop si elle se lève la nuit pour planifier sa conquête de la planète. Empreinte de mystère, Miss Piggy cache une femme séduisante sous sa façade de truie.

- L'ami de Miss Piggy : J'aurais voulu l'appeler Kermit, mais il ne lui ressemble pas. Gai, il l'est peut-être. De descendance arabe, c'est un beau mec en son genre. Une chose est certaine, il adore écouter parler Miss Piggy et lui faire des blagues de catégorie 45 ans+. Et la... COLLER sans grande discrétion.

- Annette Bening : Toujours souriante, plus âgée que la vraie Bening... euh, peut-être pas, Annette aime discuter avec plein de monde, dont Miss Piggy et Luce Guilbeault. Rien de spécial à signaler, mais elle semble très gentille. Par contre, il faut se méfier de quiconque s'acoquine à Miss Piggy. Je pense que le terme est mal choisi.

- Luce Guilbeault : Drabe, sans méchanceté. Une vraie dame de coeur !

- Peter Paige : Comme Eugene Levy, ce Peter Paige ressemble vraiment beaucoup à l'acteur, en plus vieux, plus straight et moins parlant. Je le vois surtout le soir, dormir contre la fenêtre.

- Sosie-de-Lise : Je me demande sérieusement si c'est sa soeur. Elle est pareille, a les mêmes mimiques, la même façon de parler... Elle est souvent en grande discussion avec l'un des personnages plus ternes de l'autobus qui n'a pas encore de nom.

- Sonia Vachon : En moins dodue et en moins belle, il ne lui reste plus grand chose pour être charmante. Cependant, contrairement à plein de connards de sa tribu, elle est très polie avec ses passagers et ces derniers lui rendent bien. C'est une bonne pâte qui sait manier le volant.

À partir de maintenant, j'utiliserai ces noms pour conter mes histoires d'autobus. Que ça soit su !

Le nez en fleur

Il fait beau! Il fait beau! Wheeeee! C'est presque le printemps. Peut-être même que ça l'est vraiment. On est le 20 mars, je sais pas. C'est mêlant. C'est comme les signes astrologiques - ça ne commence jamais exactement à la même date. On va dire que c'est le printemps. Yayyy!

On a acheté un nouveau jeu de société en fin de semaine : ZÈRTZ, de la collection des jolis jeux de stratégie approuvés par la Mensa, probablement d'origine allemande. C'est intéressant en tout cas, plus que le jeu du spectre lumineux, approuvé par les créateurs des Teletubbies.

Ce soir, on joue les Sherlock, mais je ne peux pas dire dans quel contexte. J'aurai ma pipe et mon monocle.

C.R.A.Z.Y a tout raflé aux Jutra. Aucune surprise. Les personnes en nomination non issues de C.R.A.Z.Y étaient en beau criss. C'est plate quand ton film tombe la même année qu'un méga succès, mais à un moment donné, c'est comme ça. Ça s'appelle une badluck et c'est pas parce que ton film gagne pas que t'es obligé de cracher sur l'autre. Note à part pour Charles Binamé : You suck. Explication : Eldorado + snobisme de merde.

On va peut-être rencontrer des mamans gougnottes de Québec. Aller prendre un café, un thé Red Rose, une petite menthe et/ou des sablés de Noël. Ça pourrait nous aider dans notre processus de procréation. À suivre...

J'ai hâte d'entreprendre l'aménagement paysager de la maison et de connaître notre premier été dans cette chaumière de la mort (car oui, nous y mourrons). Ça va être dispendieux, mais moins bouetteux et plus joli. J'aime bien que ça devienne réellement notre maison, à notre goût, avec notre serre de violettes africaines (ou pas).

Le post sur les bébés, version m-chue 1.1.1

J'ai une grippe en presque-fin-de-grippe alors ça ne va pas si mal.

J'ai entendu un clic dernièrement et ma femme aussi l'a entendu. C'est à propos des bébés. Bon, c'est le temps de commencer le processus. C'est comme ça. En fait, je suis très enthousiaste, même si je sais que dans le meilleur des cas, on fait face à plusieurs mois d'attente avant de pouvoir se lancer concrètement. Je sais que je ne dois pas m'énerver, rien n'est encore fait... mais c'est comme ça : je suis heureuse et je suis prête à donner un frère ou une soeur à notre pug.

Je ne me sens réellement pas pressée. En fait, je suis en paix et j'ai le goût de vivre ça tranquillement. C'est peut-être juste les DayQuil qui parlent. Je réalise très bien que ce n'est pas un projet comme les autres. Je suis aussi consciente que c'est une expérience que je veux connaître avec Boobie et personne d'autre.

Plus j'y pense et plus je me dis que je vais faire une maman-papa moins pire que tout le monde pourrait bien le penser, en commençant par moi-même. Malgré ma tendance à la fatigue et à l'impatience, il me semble que je devrais bien m'en sortir. C'est peut-être simplement parce que ça me tente, que tout d'un coup je me sens capable d'être parent. Je suis comme une Docteure Nadia sans le diplôme, ni l'émission de tv, ni la capacité à m'occuper des enfants des autres. Bref, on est pareilles!

Bizarrement, j'accorde beaucoup d'importance à ce que mon enfant va penser de moi sur un point en particulier : à défaut de me trouver cool, il/elle devra au moins me trouver drôle. Je veux être comme la Patch Adams des mamans, sans le nez de clown, ni le MD, et avec un autre style d'humour. Pour moi, c'est important que les petits trognons de ce monde cultivent leur imagination. C'est pourquoi je compte donner à mon enfant des titres mensuels aléatoires pour le rendre important. Du genre: En janvier, tu es le roi de la patate et en septembre, la reine des girafes poilues. Ça va pogner.

Bon, j'ai l'oreille bouchée d'aplomb. Gnargh!

Le trône de la Pute du Nute*

La ouate de cerveau est disparue dans la nuit de lundi à mardi et je suis maintenant en entière forme - autant que je puisse l'être.

La semaine est encore chargée (mais pas en émotions) et je ne sais pas trop si je vais avoir terminé ce que je veux terminer pour vendredi soir. Je me sens comme une pute des notes qui dit qu'elle va couler alors qu'elle s'enligne toujours pour un bon petit 95%. La semaine passée, tout ce que j'avais à faire pour la fin de semaine a été complété. Mais cette fois-ci, ça me fait beaucoup de contenu pour les heures qui me restent.

Cette semaine, on se couche tôôôt (Noisette). Je lisais avec Boobie dans le salon hier après le souper et j'avais l'impression qu'il était passé minuit. Nous nous couchâmes donc (y'a pas grand monde qui sait conjuguer comme P.E. Trudeau ~ heuyn, heuyn!) très tôt.

J'ai commencé à feuilleter l'un de mes cadeaux de fête : Better Living Through Death (Six Feet Under). C'est vraiment agréable à lire et à regarder (beaucoup de photos et d'images). En plus, les informations sont en ordre chronologique. On voit la naissance de Nate, les lettres de Nate Sr. du Vietnam...

Six Feet Under est la meilleure émission de télé jamais produite AU MONDE, alors si vous ne la connaissez pas encore, arrêtez d'occuper votre temps avec des loisirs comme la philatélie et le "sport" et laissez tomber l'affûtage de vos connaissances en noeuds marins... Achetez-vous les DVD des 5 saisons (la dernière n'est pas encore sur les tablettes, mais faites pression, au besoin) et préparez-vous à aimer la vie et la mort !

Si, après avoir dépensé tout ce cash, vous en venez à la conclusion que vous n'aimez pas cette série, eh bien tapez-vous tous les épisodes des Poupées Russes et de l'Auberge du Chien Noir et pleurez... PLEUREZ ! Pourquoi écoutez-vous mes ordres? FOOLS!

* La Pute du Nute, c'est ma femme. Elle accepte ce titre parce que la vérité sort de la bouche de m-chue et le nute entre dans la bouche de ma femme. Le trône, c'est le Banc du Fumeur : le nouveau siège royal de lecture situé dans le salon du Château des Eaux-Claires.

Gnuh gnuh et gnah gnah

J'ai encore la maladie de la fatigue immense du patchou. J'ai encore ce fameux nuage de ouate pogné dans le cerveau. J'ai peur de faire des erreurs dans mon travail, c'est à ce point-là. Tantôt j'ai essayé d'ouvrir un tiroir qui n'existait pas. C'est préférable que ça ne paraisse pas trop, ces choses-là...

Je me suis fait un autre pot de café. Ça devrait me tenir au moins à moitié éveillée jusqu'à 16h30. Après ça, on verra. J'aimerais bien qu'il n'y ait jamais de journées comme ça qui sont un combat de chaque seconde. Mon côté philosophique me dit d'écrire que sans ces journées d'épuisement de merde, les instants de bonheur ne seraient pas si divins. Mon côté philosophique peut bien aller chier.

Cela dit, ça va quand même bien. Il faut que j'apprenne à accepter le pouvoir des hormones et ma petitesse à côté d'elles. Mon acceptation devrait survenir proche de la ménopause.

Vive Malajube!

LES grands TITRES

Semaine de fou, mais je commence à décompresser même si c'est pas fini. Je suis rendue plus loin que j'aurais crû possible, ce qui fait que je vais pouvoir passer une meilleure fin de semaine.

Je prends une mini-pause, ce qui n'est peut-être pas sage, mais ça va m'aider pour le reste de la journée.

Et maintenant dans les nouvelles locales et nationales :

Création d'un bébé : Possibilité de commencement de début d'essai de procréation au cours de 2006. Peut-être, peut-être...

Kirpan dans les écoles : Ah... Huh?

Ce soir : Souper et spa. Mon corps me le remettra en centuples, sous forme de rubis. J'espère que Face-de-Juge ne sera pas à la piscine en même temps que nous.

La mairesse s'active : Ah... Huh?

Bébé est patiente avec ma fatigue et ma platituderie de cette semaine. Je suis plus stressée que d'habitude et elle me traite aux petits loignons.

La vie est belle sur les Eaux-Claires... Je suis contente d'être banlieusarde. Ça me permet de décompresser dans le silence, en paix chez nous. Je peux vraiment être sauvage des fois... souvent.

Un lundi

Ma bébée est enrhumée. J'espère que c'est passager parce que je ne suis pas là pour la guérir.

On a passé une belle fin de semaine de steak, fondue et McDo. Je ne me suis jamais sentie aussi carnivore. J'aime les frites du Charbon.

J'ai essayé mon nouveau jeu de Gameboy ce matin : Donkey Kong 3. Les graphiques sont moins bons que dans Spyro, mais le jeu lui-même a l'air intéressant. Par contre, à force d'essayer de contrôler ma petite chaloupe minable, je me suis donné mal au coeur. J'ai donc fermé le jeu plus tôt que prévu et j'ai failli m'endormir dans la bus. Il fait fretttte pour la première fois (ou presque... OK, la 3e) de l'hiver et on est presque rendus en mars. Brr.

Grâce à Boobie-enrhumée, on va aller se faire checker les yeux dans 2 semaines. Pas vraiment pour un examen de la vue - juste pour se faire dire qu'ils sont beaux. Comme une conne, j'ai perdu mon dernier verre de contact anti-astigmate. J'aime bien mes lunettes, mais je me sens taupe avec ma vue qui a baissé.

Ma concentration est à 80% de jus frais pressé aujourd'hui. Je m'enligne pour une bonne semaine. Très occupée, mais bonne. Maintenant, j'ai soif.

Bananes alitées

Bonne fête, maman âgée.

Qu'est-ce qu'on est quand on n'est pas âgé, à part 'jeune'? Une personne âgée est en fait 'très âgée', pas juste âgée. Moi aussi je suis âgée, juste moyennement. Demain, ça va paraître encore plus.

On sait qu'on travaille avec des gens pas trop âgés quand le sujet du midi est Madame Pepperpot.

Je suis légèrement stressée cette semaine, avec les miches de pain qui s'accumulent sur la planche de ma vie de bureau! Oui! Je devrais recommencer à respirer normalement dans une couple de semaines. Au moins, je vais sûrement profiter de ma fin de semaine : Un souper avec bébé et belle-maman, un autre avec Mike... et probablement une grasse matinée ou deux.

J'ai rien à dire finalement.
Faudrait que j'aille passer mon test de vue.

Ventre

J'ai les yeux dans la graisse de bine et l'estomac en noeuds, baigné dans une acidité douteuse. J'ai mal aux yeux et mes intestins sont workaholic... C'est pour une bonne cause. J'aime me sentir merdique ce matin puisque c'est signe que j'ai passé une très belle soirée avec de la bonne bouffe grâce à bébé b-bue.

Ma blonde a consacré toute sa journée à me préparer une superbe et délicieuse pré-fête! Et puisque je suis la plus chanceuse des m-chues, je vais pouvoir apporter au moins 1 restant de cette bonne bouffe comme lunch au bureau. J'aurais pu en apporter aujourd'hui, mais c'est bien, dans la vie, de prendre des breaks. Merci Boobie! En plus, c'était amusant. Pendant un instant, j'ai aimé la VIE!

J'ai regardé des bribes d'Olympiques hier après-midi, juste pour dire que j'ai eu l'occasion de pogner la fille du patin artistique, en danse, qui a lâché son partenaire qui la faisait tourner, 5 secondes avant la fin, après une prestation sans faute. Hmm... le malheur des autres est souvent divertissant, mais là j'étais presque déçue... Pas de médaille. Losers. Le gars n'avait même pas le goût de la consoler. Je pense que c'est un mix de "c'est toi qui nous a fait perdre, connasse" et "je suis gai, je n'aime pas toucher les filles". Pauvres eux... mais surtout : PAUVRE CANADA!

hee-hee.

Bouffe.

Parlons-en ensemble, de la maladie

Voisin : C'est l'fun qu'ils aient ajouté une bus sur le parcours.
Moi : Oui.
Voisin : Il ne doit pas y avoir de monde debout dans ta bus.
(La X arrive à ce moment - et je ne parle pas d'une fille qui écoute CHOI FM)
Moi : N-Non... Mais je me demande pourquoi c'est une X puisqu'il y a 2-3 arrêts seulement après la fin de son parcours raccourci.
Voisin : Ouin. Bonne journée !
Moi : Bonne journée.

Je crois que c'était notre meilleure conversation de la semaine.

Je me suis encore fait flusher tantôt. On m'envoie des rendez-vous dans Outlook pour une réunion de travail, j'accepte, puis quand est venu le temps de la réunion, on m'a oubliée et on est en train de préparer une réunion 'plus importante' avec d'autre monde plus important. On reporte donc ma réunion. Ça ira à 13h. Ce qui veut probablement dire 'vendredi vers 15h03'.

Ma femme m'a donné un CD-de-fête-mais-de-Valentin-aussi, de Radiohead. Je suis très heureuse de pouvoir l'écouter en gossant sur des icônes. Merci Boobie ! Pour ma fête-fête on ira peut-être manger des makis, au lieu du gros steak épais. Je ne sais pas pourquoi, mais les soirées sushi sont toujours plus romantiques que les s0irées de boeuf.

Ce soir, au menu illégal : Bette récupère 2 expressions faciales pour exprimer la résignation et la compassion et Helena convertit une hétéro au gouinisme alors que son ex-blonde redevient de plus en plus hétéro.

Valentine Hippie

Premier matin d'elliptique depuis le déménagement. Ça faisait donc plus de 3 mois que je m'étais botté le cul, presque 4.

Je refuse de me lever avant 5h. J'ai donc fait le test ce matin en me levant à 5h, justement, pour voir si j'avais le temps pour du cardio + mes étirements avant et après la 'course'. Eh oui, ça marche. Je me dis qu'entre me lever à 5h ou 5h45, l'effort en vaut la peine. Par contre, je n'aurai pas le temps pour mes poids alors soit que je vais alterner le matin ou bien je vais y consacrer quelques débuts de soirée par semaine.

Ça fait du bien de ne plus être pognée à chaque soir pour travailler sur le web...

Demain, c'est la fête de Valentin.

On a vu bébé LFP en fin de semaine. Je le qualifierais de naissant et beau.

Je suis heureuse du fait que lorsque je me botte le cul, mon cul botte le cerveau et mon cerveau devient motivé. C'est beau la chimie humaine. Go.

Moneybags porte le monocle

Dans mon nouveau monde de départ de Spyro, il y a un sous-monde où il faut payer Moneybags 700 gemmes pour entrer. C'est avec le kangourou de Canyon Hop. Je ne peux pas faire plus de 3 sauts dans ce monde de merde. Comment passer par-dessus les pics de glace? Il faudrait pouvoir sauter en diagonale. Même mes pieds longs et plats de kangourou ne me permettent pas de les casser. La vie est injuste.

Ce soir au menu :

- Travail sur l'ordi. Temps estimé : 30 minutes. Aussi bien dire que ma soirée est libre. En passant, ma soirée est libre ;
- Aller manger quelque chose de simple et bon au retour de Boobie, avec cette dernière ;
- Écouter Vice Caché si ça nous tente. Si ça ne nous tente pas, ne pas écouter Vice Caché ;
- Faire des faces de Bette : Indignation, désarroi, surprise, tristesse, dégoût ;
- Célébrer la semaine de la prévention du suicide en ne se suicidant pas. C'est tentant, mais on va s'abstenir.

Back to...
back! And belly to belly.

J'ai dormi comme une bûche la nuit passée. Une bûche qui voulait rester dans le lit au moins jusqu'à 10h ce matin, mais qui ne pouvait pas.

La pose de gyproc doit être finie en ce moment... On peut maintenant prendre un break de poseurs / réparateurs / patenteux jusqu'en mai. En attendant, on va acheter des rideaux... peut-être même aller faire un tour chez IKEA si je peux recevoir mes 2 chèques en retard de plusieurs semaines. J'attends encore quelques jours et j'en reparle à J.

Heee heee hee! ce que je suis rigolotte aujourd'hui!

J'ai failli m'étamper la face dans la vitre de l'autobus ce matin en cognant des clous. J'aurais dû jouer à Spyro. Surtout que j'ai enfin découvert un 2e monde de départ. Moi je les appelle comme ça, mais il y a juste moi qui me comprend. En tout cas, c'est l'fun, bon. Les couleurs sont lumineuses, la musique, effrenée... j'attends ma prochaine crise d'épilepsie.

Ah oui, on va voir JT Jobin à la fin mars. Wheeee!

Famine, je te crie.

Chaque journée de semaine apporte son lot de dilemmes.

Parenthèse : Je me souviens qu'une prof du primaire nous avait appris le mot dilemme, mais je ne me souviens plus quelle prof et je ne sais plus comment elle nous l'avait expliqué... Ça devait être la même prof qui nous a appris "bosquet". Évangéline, tu m'as tout appris de la vie !

Le dilemme du jour est : Quoi manger ce midi ? Pour une fois que j'ai pas mon lunch et que je suis wild et imprévisible. Ashton ? Subway ? La petite place lugubre où on vend des mets chinois (et canadiens) et où il y a un casse-croûte bizarre et dispendieux ? Je pourrais aussi aller m'asseoir seule comme j'adore faire, dans un vrai resto, à commander le menu du jour. Ugh.

Il y a un freak dans le bloc Handicap+ l'autre bord de la rue qui nous regarde à travers sa fenêtre. Des fois, il va même jusqu'à mettre son manteau et sa tuque et disparaître de mon champ de vision. Salaud.

Ce soir : Groovons!

Boobie : Vive les puns !

J'ai vraiment un problème de concentration de ces temps-ci, comme si j'étais un jus d'orange congelé avec une erreur de fabrication. Oui-oui.

J'ai beaucoup de textes à lire et relire et à composer, mais ma tête n'arrête pas d'errer, ce qui est assez épeurant pour quiconque arrivant face à face avec elle. Il faut que je me répète sans cesse de focuser. Focus, focus, focus, focus, focus, hocus, pocus, linus, moustachus.

Il faut dire que les Conservateurs sont déconcentrants. Ils pourraient s'appeler les Concentreurs, mais je ne pense pas qu'ils seraient aussi populaires.

Ce soir, j'aimerais bien faire du ménage. J'aime pas vraiment ça, mais des fois l'hygiène est une bonne chose. Il faudrait aussi que je travaille, mais c'est peut-être mieux que je travaille un matin de fin de semaine et que je fasse le ménage tout de suite. Pas tout de suite, mais ce soir. Parce que là, si je m'en vais chez nous faire le ménage, c'est sûr que je ne pourrai pas me concentrer sur mes textes.

Ok.

Les Conservateurs raflent les places à Québec

J'ai comme un petit mal de coeur qui persiste.

Ce n'est que le début...

SHOCKING!

C'est drôle être mariée. Pas à se rouler à terre, mais c'est drôle. J'imagine que ça le serait moins si ça allait mal avec ma femme ou si j'apprenais qu'elle est née Roger.

L'autre jour, Boobie m'a dit: "...Ça fait pas longtemps de ça, on avait 20 ans... Euh, ça fait plus de 7 ans...". On est vieilles. C'est donc normal qu'on ait des cheveux gris, des rides, de la cellulite (moi du moins... moi et mes jambes trappues et non définies). C'est donc normal qu'on soit mariées. On n'est pas pour être vieilles filles, quand même! Mais on ne remarque plus le temps qui passe et soudainement je comprends toutes les petites vieilles, les vraies vieilles, les grannies, qui disent qu'elles "se sentent jeunes" et ne réalisent pas qu'elles ont 80 ans. Avant, je pensais qu'elles étaient séniles.

Je ne réalise pas que je vais avoir 28 ans dans un mois (plug de fête) et que je ne serais pas supposée être habillée comme à 15 ans. Techniquement, je suis une femme. Ha! Je devrais avoir une sacoche, même en tant que gouine. M'habiller en femme de carrière, quelque chose... Je vais avoir l'air d'une ado déchue à 40 ans, je le sens.

Aujourd'hui à cette heure-ci

Je suis remise, mais pas dans le sens que je suis un cabanon. Les mauvais côtés du patchou ont disparu, sauf le sang. Je suis pratiquement 'en forme'. Goody!

Les gars du béton sont supposés être chez nous en ce moment. Je l'espère parce que Pou se fait garder et j'ai très très hâte qu'on puisse s'installer plus confortablement dans notre maison. Il va rester les quelques murs de gyproc à monter en bas (contre-pléonasme). En fait, peut-être qu'il faudrait tous les mettre à terre et en refaire des nouveaux parce que, qui sait si l'isolation tient encore en-dessous de ces murs de 1973 ?... mais disons que c'est un début. J'ai hâte que toutes les grosses choses qu'on veut cacher soient au sous-sol, comme l'elliptique et l'étagère de métal qui pèse 3 tonnes. Et Pou.

Lundi prochain, c'est les élections fédérales. Je ne peux contenir mon enthousiasme.

Kangourou

J'ai un gros coussin mou dans la tête. J'aimerais mieux avoir un gros coussin mou sous la tête, en position horizontale, avec le reste du corps sur un gros matelas mou. J'aimerais aussi avoir les yeux fermés, mais c'est difficile de travailler avec les yeux fermés quand on n'a pas un clavier en braille. En fait, même si j'avais un clavier en braille, je ne saurais pas m'en servir. Mais le vrai problème n'est pas là puisque je ne regarde pas mon clavier quand je tape. C'est juste que je me sens plus en confiance quand je vois ce qui est écrit à l'écran. Bon.

Le gros coussin mou dans la tête, il est causé par le sort du Patchou. Combien de fois devrai-je implorer qu'on nous accorde, à nous les XX, une journée par mois de repos total? Peut-être que je devrai en faire la demande juste une fois. Il faut dire que je n'ai jamais essayé. Je me sens merdique et je sais qu'avec le gros coussin qui fait pression sur le cerveau, je pourrais faire plein d'erreurs dans ce que j'écris. Mes amandes sont huileuses et ont une drôle de couleur. Kangourou! Je ne veux pas faire plein d'erreurs. J'ai faim.

Ma Boobie se tape une journée vraiment plus productive que la mienne pour qu'on passe une belle soirée. J'aime ma Boobie.

Ce matin, le voisin a failli se planter sur la glace. C'est peut-être pas une si mauvaise journée.
Parce qu'il ne s'est pas planté, finalement - voyons...

Un nain possible

Plans pour ce soir :

- Laver la couette du lit. En me couchant hier soir avec le rebord sous le nez, j'ai compris qu'elle était due

- Nourrir Pou de sa vraie bouffe puisqu'une cargaison nous parviendra ce soir

- M'installer devant l'ordi pour brûler mes neurones restantes tout en faisant des mises à jour web

- Écouter / regarder les nouveautés de Radio-Canada

- Boire une Dompteuse de Tension **tchinggg**

- Étreindre Boobie à son retour et l'embrasser dans les cheveux

Il me semble qu'on annonçait 5 cm de neige... et il me semble aussi qu'il a neigé toute la journée. Saperlipopette!

))<>(( forever.

Qu'est-ce qu'on mange ?

Ce soir on soupe.

Chez Zmôz.

Car c'était le jour de l'an et là c'est le lendemain de l'an, mais on est encore en 2006 et Pou est toujours aussi glouton.

Je suis arrivée au travail à 7h10 grâce à ma mie b-bue qui est venue me conduire. Les autobus rapides et express ne roulent pas du 23 décembre au 3 janvier inclusivement - ils volent dans les airs, à la vitesse de l'éclair, mais dans une autre dimension. Bref, j'avais besoin d'un lift et demain c'est pareil. Vive b-bue!

On est passées à travers Noël et les jours qui ont suivi. Maman P. m'a donné un Gameboy pour l'échange. Je pourrai donc, dès mercredi, faire du multitasking en jouant à Spyro - Season of Flame (si je finis par réussir le maudit tableau plein d'îles vertes appelé Shamrock Isle) et en me faisant conduire au bureau par le chauffeur de bus express revenu de la 5e dimension.

J'ai reçu 8 fiches de joueurs par la poste alors j'ai du pain sur la planche pour 2 semaines et encore plus si j'en reçois d'autres dans les prochains jours. Ma blonde rend ma vie bien plus agréable qu'elle ne le serait sans elle - c'est su.

Would a coward have THIS ???!

On a commencé à décorer notre maison de briquous. L'intérieur seulement. J'ai hâte d'ajouter une grosse bibliothèque murale meublante dans le salon, devant le foyer. Ça va comme genre faire comme si je lisais, style, ce que je ne fais pas vraiment. Sauf dans l'autobus de la 5e dimension, mais ça, c'était avant l'arrivée du Gameboy.

Bonne année!