30 août 2006

Québec, ville de tous les tapiocas

À venir : Un blog-répertoire sur les restos asiatiques de Québec, en collaboration avec Zanzie, dite la pute du nute.

Dans ce cyber-bottin, vous y apprendrez dans quel resto se trouve :

- La meilleure soupe à rien
- Les meilleurs rouleaux de printemps
- Le meilleur tapioca
- La plus grande variété de desserts
- La meilleure bouffe, de façon générale et en particulier
- Les meilleurs prix

Vous pourrez également obtenir toutes les infos sur les pires de tout, mais puisque je suis de nature joviale et optimiste, je mets l'accent sur le plus bon et le meilleur des délicieux.

Je suis joviale.

Stay tuned.

28 août 2006

1997 : Clic, il fait clair. Vive la lumière !

À l’été 1997, j’avais 19 ans.

Le Cégep était enfin fini et je débutais une année de relâche en bonne et due forme : pas d’école, pas de travail, pas de but, pas d’amour.

Durant cet été-là, j’ai presque fait du camping (Parc Prouty Park), j’ai passé quelques séjours à Montréal, j’ai rencontré ma première semi-blonde, j’ai embrassé une fille pour la première fois et j’ai même baisé (je crois que c’est ce qu’on a essayé de faire). Bref, j’ai débloqué.

À l’automne, j’ai rencontré ma deuxième semi-blonde, puis je l’ai semi-laissée. J’ai découvert Tori Amos. Il y aura eu au moins ça de bon à notre semi-relation en simili poulet.

Je devins donc épanouie (le passé simple est obligatoire ici). D’un coup : plouichh, la fleur de l’épanouissement infini s’est ouverte ainsi qu’une brèche sur le bonheur. Bon, peut-être pas, mais un tas de nouvelles expériences exaltantes vécues en quelques mois, c’est marquant.

Cette année-là, ma journée typique est rapidement devenue : lever à 17h, coucher à 7h du matin. Ces quatorze heures étaient passées seule ou avec des amis, devant l’ordinateur ou dans un Flash Café à manger un dessert moins que frais.

En fait, la plupart du temps, j’étais avec mon amie Zanzie (lire Nounou) à concocter des blagues sur Christiane Charette en direct, B!Bi et Belle de jour et à planifier notre future vie en appartement. Notre point de départ déco : une tapisserie du Dunkin Donuts. Yeah.

À la fin de 1997, Zanzie et moi, on s’est embrassées. S’ensuit une course folle.

1998 est arrivée. Année de cul, dans tous les sens. Je me suis inscrite en infographie d’édition et ma vie d’adulte productive s’est entamée officiellement.

En 2004, j’ai pris pour épouse la Zanzie embrassée en 1997. S’ensuit une course pug.

Notre anniversaire de mariage approche. Considérant qu’en Amérique du Nord, le 2e anniversaire est celui de coton, j’hésite entre acheter un gilet orné d’une licorne ou un essuie-vaisselle romantique. Hmph.

Je t'aime, Nounou !
hee-heeee !

23 août 2006

Parce qu'à un moment donné, faut le mettre au clair

OK...

Tord = Verbe tordre. Exemple : Il tord le cou de son ami.

Tort = Ne pas avoir raison, avoir tort. Exemple : Il a tort de tordre le cou de son ami.

Bon. Bye.

21 août 2006

Hint: Play Klax every day.

Y’a des jours où j’ai les yeux qui brûlent et où des frissons me parcourent des orteils au bout des cheveux. C’est souvent des lundis.

Y’a des jours où, à Québec, il n’y a aucun bon film au cinéma, ni aucun film en version originale anglaise. C’est… tous les jours de la semaine. Ça tue la spontanéité quand on veut aller voir un film un vendredi de congé, à 14h.

Y’a des jours où la job plate semble moins pire que d’autres jours et où on se dit que c’est pas si merdique que ça de vivre dans un cubicule. Ces jours-là, c’est jamais la fin de semaine.

Y’a des jours où on se demande s’il n’y a pas une part de chance à l’existence de notre relation amoureuse… ou s’il faut s’attendre à ce qu’une tragédie quelconque survienne, juste parce que ça va trop bien depuis 7 ans. Ces jours-là, on ne prend rien pour acquis.

Y’a des jours où on croit que le Dairy Queen sert des cochonneries bonnes au goût et en texture, mais finalement, pas tant que ça. Ces jours-là, on les passe avec ses neveux.

Y’a des jours où on veut juste jouer à Klax et écouter des films poches avec sa blonde et son chien. C’est souvent des jours qui finissent en i… ou en anche.

Le froid arrive. C’est le temps de sortir Boys for Pele

14 août 2006

Le dernier tabou… ou l’avant-dernier… en tout cas, c’est un tabou.

Yeux réprobateurs. Incrédulité. Cris d’horreur. « Ben, voyons… ».

Toutes des réactions possibles à l’annonce de l’éventualité d’élever un enfant unique.

Ce que les gens en général semblent penser :

- C’est égoïste
- Y’aura personne avec qui jouer!
- Ça n’a pas de bon sens!
- Non, mais j’en reviens pas à quel point c’est égoïste.

Chez nous, on est quatre enfants. Vraiment, y’a rien de merveilleux à être dans une famille de quatre. Ça ne nous rend pas automatiquement unis ni harmonieux et on ne se téléphone pas à tous les soirs pour se souhaiter, la larme à l’œil : « Lâche pas la patate, frère/soeur! ». Ça ne me donne pas particulièrement envie de fonder une famille nombreuse, considérant ce bagage génétique.

J’y pense, à n’avoir qu’un enfant avec Boobie PuteNute Moulnue. Dans notre cas, je trouve ça logique. De toute façon, on était pourries avec deux chiens, alors qu’avec Pou-seul, tout va bien. Je suis incapable de faire plus d’une chose à la fois (exemple : parler au téléphone en essuyant la vaisselle et me gratter le nez). À un enfant, je veux lui donner l’attention qu’il mérite, quand c’est nécessaire. Aider aux devoirs du plus vieux pendant que l’autre se pète la tête sur le bord de la table basse du salon… je sais pas. Non, mais c’est moi… Je suis poche là-dedans. Et pourtant, je veux vraiment en élever un (idéalement dans l’enclos de la cour).

Égoïste, élever un seul enfant ? Pfft! Ce qui est égoïste, c’est de s’obliger à en fabriquer plein, pour bien paraître ou sous prétexte que c’est la seule façon de faire. Être brûlée, ne plus pouvoir prendre soin d’aucun d’eux convenablement parce que c’est trop. Évidemment, ce n’est pas le cas pour la plupart des parents de 2-3-4 enfants, qui font une excellente job ou, du moins, ce qu’ils peuvent. Mais ça arrive. Et c’est vraiment con.

« Y’aura personne avec qui jouuuuuerrrrr, bon! »
Mais voyons… Dans l’enclos, il va y avoir 2-3 chèvres et une tortue.

09 août 2006

Expression mystérieuse

Tout arrive pour quelque chose

Variantes :

- Rien n'arrive pour rien
- Si c'est arrivé c'est parce qu'il fallait que ça arrive (la plus insignifiante)

Vraiment ?

En d'autres mots, on n'échappe pas à notre destin, c'est ça ? Toutes nos expériences sont prédéterminées, le hasard n'existe pas et les malheurs font partie d'un plan divin qui mène à l'extase infinie ? Mais dans quel contexte est-ce que quelqu'un pourrait bien vouloir entendre ces conneries vides ?

Saperlipopettou! J'ai marché sur mes lunettes!
Rien n'arrive pour rien, voyons.
Ouais t'as raison. Je vais faire un cintre à linge de poupée avec la monture.

Ah, bordel... les piles de mon lecteur MP3 dernier cri sont à terre.
Tout arrive pour quelque chose.
T'es intense.
Oui. I see dead people.

Ah mon Dieu, je viens de me rendre compte que mon mari me trompe! Le salaud!
Si c'est arrivé, c'est parce qu'il fallait que ça arrive.
Euhh, ta gueule...

Fin.

07 août 2006

I love it here on the farm!

Puisque la vie n'est qu'une longue (espérons-le) période de tests et de torture, je contemple la possibilité de ne pas boire d'alcool du tout pendant... un bout de temps. Il faut s'entendre, je n'en bois déjà presque pas. Même une bière par semaine, c'est rare. Mais... MAIS, des fois quand j'en bois je vais trop loin et inévitablement, je suis malade. Quand je ne me rends pas jusque là, il y a quand même la forte possibilité que je souffre de brûlements d'estomac. OK, depuis que je prends ma pilule quotidienne, je m'en tiens à 1 ou 2 bière(s) max par fois... c'est mieux pour mon cerveau, mon foie et, anyway, je saoule désormais en 2 secondes. N'empêche. Par défi personnel, je deviendrai temporairement une born-again straight-edge second-virginity freak. Donnez généreusement.

Ailleurs dans le monde (sur cyberpresse) :

Un bar de l'Est de la Chine offre depuis peu à ses clients un exutoire à leur colère en les autorisant à utiliser les serveurs comme «punching ball», a indiqué un journal chinois de lundi.

Hmm. Excellente idée.

Dans ce café de Nankin, qui répond au nom de «Le soleil se lève sur une colère apaisée», la clientèle peut, contre paiement, frapper les employés, briser leurs lunettes, pousser des cris, des hurlements, précise le quotidien China Daily.

Huh huh.

Ils peuvent également choisir la tenue vestimentaire des serveurs, y compris leur demander de se vêtir en femme.

Huh huh... huh?

Pour libérer sa colère, il faut débourser de 50 à 300 yuans (environ 6$ à 37$) selon les demandes.

Les 20 jeunes hommes que le bar emploie pour ces prestations sont âgés de 20 à 30 ans et ont un physique bien charpenté.

Des mussss'! Wheee!

Ayant accepté d'être brutalisés, ils reçoivent des entraînements physiques pour se préparer aux attaques de la clientèle et revêtent des protections pendant leur service.

Job de rêve, finalement.

C'est en s'inspirant d'activités similaires dans des bars au Japon, que Wu Gong, le propriétaire, âgé de 29 ans, a ouvert ce bar en avril dernier.

03 août 2006

Pourquoi ?



Pourquoi existes-tu, Fêtes de la Nouvelle-France ?

Mes yeux brûlent à la vue de déguisés-de-l'ancien-temps en bicycle de montagne, d'enfants innocents qu'on a foutu en paysans, de femmes fières de jouer les putes d'antan, portant leur montre à 10 pitons...

La vraie question reste : Pourquoi organiser les Fêtes de la Nouvelle-France alors que le peuple réclame clairement les Fêtes du Québec d'Aujourd'hui sans Costume ? Ou simplement : pourquoi organiser les Fêtes de la Nouvelle-France plutôt que d'en faire un vieux souvenir lointain semi oublié ?

Et les rebelles du peuple de répliquer : Arrête de chier su' nouzautres! Nouzaut' on aime ça se mettre un tricoune...corne su' la tête pis faire semblant qu'on n'a pas flambé not' dernière paye su' t'une caisse de 24 et danser toute la nuit su' des airs d'esclaves en accordéon. FAK, tsé, si t'as rien de mieux à proposer...

Mais oui. Je lance l'idée suivante dans le vent en espérant qu'elle atterrira dans l'oreille gouine d'une protégée de la mairesse : Organisons les Fêtes des femmes d'affaires bi-curious de 45 ans ! Une tranche de la population qui n'est jamais appuyée, s'il en est une... Pour que ce projet se concrétise, les filles, suivez les étapes ci-dessous :

1) Présentez-vous à l'hôtel de ville de Québec en tenue propre. Sonnez à la porte principale. Si ça ne répond pas, présentez-vous à l'ancien hôtel de ville de Ste-Foy. La mairesse s'y cache peut-être.

2) Remettez votre enveloppe brune dans les mains de la mairesse, qui vous accueillera avec le sourire (n'ayez pas peur). Dans cette enveloppe, vous aurez préalablement inséré une photo de vous en tailleur (pour prouver votre statut officiel de femme d'affaires), votre nom, votre numéro de téléphone, ainsi qu'une lettre expliquant le bien fondé des Fêtes des femmes bi-curious de 45 ans. Je compte sur vous pour trouver des arguments efficaces.

3) Retournez à votre condo et/ou à votre maison sans terrain de Sillery et croisez-vous les doigts.


J'aurai fait ma part.

01 août 2006

Où août ?

J’ai le go de la compagnie pour m’inscrire à un cours de la TÉLUQ.

Je dois retoucher mon CV pour l'inscription… je n’y ai pas jeté d’oeil depuis novembre 2000.

Je suis bleue, mais pas comme Vas-Y.

Je n’ai pas encore fini de lire Mr. Murder, mais ça ne devrait pas tarder. C’est ordi.

Jeudi, je joue à la maman avec Moulnue. On amène les gars (Filleul et Arrête-De-Dire) au resto, puis peut-être au parc, au mini-putt ou au palais de la crème glacée fluo.

Noël 2006 est quasi planifié et j’ai mal au cœur.

Les gens sont outrés des propos de Mel Gibson… mais il me semble qu’il n’y a rien de nouveau. Ce n’est pas la première fois qu’il danse sur la tête des Juifs (habituellement, je pense qu’il le fait sobre). Moi, Mel, je suis juste pas capable. Un catholique pur et bon qui se vante de sa sobriété se fait pogner saoul au volant de son auto à rouler comme un fou… Tss tss, Mel.

Quand l’appétit va, tout va.