31 mai 2007

Emmaüs

Je vais déjà mieux. Je savais que c’était hormonal. Reste à voir s’il va me pogner une fatigue atroce en cours de journée. Dans un tel cas, je vais continuer à me demander si mes médicaments de crazy person ont fait leur temps. Poop out.

En femmes que nous sommes, on a loué les 2e et 3e saisons de Sex & the City. Hier soir : Les 7 premiers épisodes de la 2e. Quelques bonnes blagues… Le problème c’est les 30 dernières secondes de chaque épisode. La morale, la touche quétaine, la conclusion de Carrie a.k.a. Sarah-Jessica Parker. C’est pas nécessaire. La métaphore qui englobe les 22 minutes de l’histoire : pas nécessaire. Cynthia Nixon est tellement lesbienne… Mon Dieu. Salopettes galore!

Il y a possibilité d’un peu de tourisme à Chicoutimi/Jonquière dans un mois. Je ne dirais pas non. Je dirais oui-oui. On ne risque pas d’entreprendre un vrai voyage de sitôt. Alors y’aura Chicoutimi et la Malbaie avant l’automne 2007. Woot. Je ne sais pas encore si je vais prendre mes vacances néonnes (relatives au bureau) avant le temps… Ben le temps là, le temps prévu (lire : septembre/octobre). J’ai envie de me prendre un gros chunk bien gras d’un coup. Un trois semaines de file qui permettrait de décrocher pour vrai. Je ne l’ai encore jamais fait. Je suis épuisée psychologiquement. Je suis une femme de mon temps. Enfin, je peux m’identifier aux fuckées qui m’entourent. Quel soulagement. Hey, ça ferait une bonne toune ça. Dans une version remix, ça finirait par : Quel soulagemiiiiint, je n’ai plus mal aux diiiints.

Boobie se remet assez rapidement de son genou fendu par en-dedans. Elle boite, mais la douleur est disparue. Praise the Lord. En attendant qu’elle soit à 100% de son potentiel de mobilité, on va pleinement profiter de la vie en inhalant les smogs, en écoutant des films et en se couchant à des heures pas possibles (20h30).

29 mai 2007

Ça arrive de se sentir moche et dans ce temps-là il faut focuser sur un Calinours ou deux et se reposer aussi. Prendre du temps pour soi, hen.


C'est la déprime totale. Je suis en burn-out. On va dire. Je digère mal, j'ai pas le goût de bouger, j'ai mal à la tête au moins 2 fois par jour, je me sens merdique, je veux être en vacances. Ça tombe mal parce que je veux être top shape pour m'occuper de ma blonde invalide. Je vais aller prendre une marche... C'est probablement hormonal et demain je vais danser sur des rythmes yé-yé. Yay.

Mon petit chien est le plus doux des petits chiens. Quand je vais mal, il vient me voir et me regarde avec ses gros yeux luisants de petit chien qui me demandent: "Mets du bouillon de poulet dans ma moulée". C'est touchant. Quand j'ai du bouillon de boeuf, je me sens crosseuse.
Il doit bien y avoir 10 taches de pâte à dents qui ne partent pas sur mon coton ouaté de touriste. Je comprends rien.
Advil et petite promenade en banlieue. See ya.

25 mai 2007

Quand y'a personne qui sourit

Ma mie est à l'hôpital. L'HÔPITAL! Elle est allée en ambulance. EN AMBULANCE!

En ce début de soirée de canicule malsaine, je fais du lavage sur l'air de MALAJUBE. Malajube.

Je mange des céréales. J'attends que ma mie sorte de son calvaire, de sa perte de temps à l'urgence, de sa radio, du bureau du médecin qui lui dira : "Y'a rien à faire, ces bras ne repousseront pas" ou peut-être juste : "Je vous ai fait attendre 5 heures pour vous dire de mettre une prothèse au genou et d'aller manger des popsicles dans cette chaleur atroce, en société. N'est-ce pas farfelu? Prenez-le en riant, mais OUI!".
On ne sait jamais ce qu'ils vont dire, les médecins.

Bébé, je t'aime. Reviens.

Référence

bandemiste.blogspot.com

24 mai 2007

I put a tooth in her head

C’est le 24 mai et je crois qu’on a déjà utilisé le barbecue 300 fois. J’aime les printemps cancérigènes qui nous donnent le thrill de s’accrocher à la vie. On joue au frisbee, on mange des légumes grillés, on court après Pou, on arrache des arbustes… Il nous manque juste les tulipes dans le parterre pour devenir membres du Club printanier de Champignon. Ah non, c’est vrai… Les gouines sont exclues.

On a commencé à se taper Sex and the City. Eh non, on n’avait jamais écouté un épisode. Ç’a commencé à être écoutable au 7e épisode de la première saison. Il faut se donner le temps de s’attacher aux personnages, aussi. Des émissions d’une demi-heure, c’est weird. J’essaie encore de percer le mystère des souliers à 400$. Pourquoi est-ce qu’elles font toujours allusion au fait que les femmes payent leurs souliers une fortune et qu’elles en achètent à tous les jours? Vraiment? OK. C’est très femme comme série, il va sans dire. Mais au moins c’est pas femme dans le sens de groupie de Oprah, mais plus dans le sens de je suis tout nue tout le temps et je baise sans cesse.

Ah, maudit McDo qui prédit des records de saveur en matinée dans sa pub internet pour Météomédia. Je veux une McCrêpe. Gros McDo sale. Bon, bébé, c’est le temps de pondre nos muffins santé et délicieux.

Plan pour ce soir : Vet pour Pou, lavage de linge, lavage de moustiquaires (uneee moustiquaire) et Boggle. We rule.

20 mai 2007

Zéphyr

Aujourd'hui il est minuit.

Ce soir (hier, puisqu'aujourd'hui il est minuit), on a rencontré des mecs agréables. On est rendues porte-paroles de l'adoption banque-mixte et on leur a présenté un exposé sur le comment et le combien-de-temps. Ça semble les intéresser. Je crois qu'on va se revoir. Pour un trip à quatre.

Nous, on commence à vouloir être mamans pas mal. D'un autre côté, j'essaie de profiter de tout ce que je vais perdre quand je vais devenir une adulte responsable : la joie de vivre, le Nutella, l'intimité, l'hygiène... Mais bon, tout ça, on peut s'en passer. J'ai un petit quelque chose qui me ronge en-dedans. Comme le rat du désespoir. Genre.

Je ne sais toujours pas quel parent je vais faire, si je vais être capable de me détacher de ma petite personne, de protéger un bébé (contre les intempéries, les rayons UV et la société). Est-ce que j'ai les compétences pour être la maman que je veux devenir? Est-ce que ça existe un enfant qui n'a pas la grippe à toutes les 2 semaines?

Je m'en fous. J'ai hâte, je suis prête et je commence à être sérieusement impatiente.
Mais je vais me coucher à 1h et je sais qu'aucune chiasse de poupon va me réveiller à 4h.
Dommage.

07 mai 2007

Le beau pelage d'Alakazou

On a commencé à râteler le terrain pour le dépouiller de ses cailloux d’entrée d’auto chèrement acquis au cours de l’hiver. À première vue, avec mes jumelles pointées vers le Far-West de Québec (Cap-Rouge/St-Augustin), assise confortablement dans mon condo crasseux de la bâsse-ville, je n’ai pas compris que le déménagement en banlieue rimait (assonance) avec milieu, ni avec travail d’esclave suant qui inévitablement rend musclé. On ne sait jamais vraiment dans quoi on s’embarque.

Et là, ça me frappe. Parce que comme dans L’Actualité, je me permets de commencer mes phrases avec Et, Mais, Parce que, Comme et À bat l’ADQ. Ça me frappe, donc. Maudit qu’on était des loques dans notre condo sombre à tendance urbaine. Les seules fois qu’on sortait pour respirer les effluves de l’asphalte chauffée par les pneus de Léo Dussault, c’était pour se rendre au resto. C’est l’fun en ville. On peut tout faire à pied. Comme aller au resto situé à dix pas à droite ou celui à trois pas en face. J’aime la vie de loque, mais bizarrement, je ne m’en ennuie pas. Y’a pas de Chic Alors! au creux du centre-ville et encore moins de Home Depot.

À bat l’ADQ, on va aménager notre paysager nous-mêmes. Avec nos amis qui aiment l’horticulture (toujours pratique). Les services de notre spécialiste de l’herbe verdoyante et de la pierre lustrée sont dispendieux. Très. Peut-être pas aux yeux du Carougeois moyen, mais en plein secteur Champignon-de-Paris, on manque de classe. En bref, on va s’arranger et continuer à se faire des gros bras campagnards.