19 juin 2007

Steak

En 2007, ça bouge.

Mike commence une autre vie. J’espère qu’il ne sera pas déçu. Je voudrais qu’il se découvre une vraie passion. Il a peur de se planter, de confirmer ses craintes. Il a peur que sa nouvelle carrière ne soit pas faite pour lui. AU fin fond de lui, il en est probablement convaincu. J’aimerais que non seulement il se trompe, mais qu’en plus il adore sa job. Je voudrais qu’il se surprenne lui-même. Je lui souhaite un vrai début de vraie nouvelle vie.

Nous, on vit un événement hors du commun. On dirait que si on en parle trop, ça va se briser. C’est fragile, c’est excitant. On se croise les doigts, les orteils. On demande de penser à nous. On n’en dit pas trop. L’espoir est là et on ne veut pas qu’il nous glisse entre les doigts comme un poisson fraîchement pêché qui termine sa chute tête première dans le fond du canot. On garde donc l’espoir contre nous avec des gants antidérapants. On attend.

Bientôt, mon ordonnance de pulules sera échue. J’hésite à la renouveler, au cas où je serais devenue normale. J’en doute. Ce n’est probablement pas l’heure pour les tests. Il paraît que cette pulule-là peut motiver le cerveau à mieux mariner dans son jus, de lui-même. J’en doute. Mon cerveau est paresseux, même pour mariner.

Les vacances s’en viennent. Juste d’y penser, ça fait du bien. Sangria, coups de pelle, couches pleines… Il me reste 7 jours de labeur sous les néons grésillants. Le soir, on continue de se taper des Sex and the City. On commence la saison 6. On connaît un beau printemps. Il s’appelle Roger. Beaucoup de soleil, pas tant d’humidité. On a même connu des journées très ensoleillées et sèches. Elles s’appelaient Line, Sophia et Turlututu. Les BBQ sont bons. On va vider le propane avant d’arriver à l’été. Bon, peut-être pas; c’est dans deux jours.

En fin de semaine, celle de la St-Jean, on va chez Simon et Cie, dans le coin de Montréal. Je me demande s’il y a de l’air clim comme dans l’ancienne maison. Chaleur ou pas, on va sûrement passer du bon temps. En attendant, work work tondeuse.

04 juin 2007

Cé Choussi Zen

L’été n’est même pas commencé et je me fabrique déjà de la corne dans les mains… avec la tondeuse.

Je ne me sens pas à 100% psychologiquement et physiquement, mais je m’efforce de changer d’attitude. Après tout, c’est pas si pire, le bureau… C’est l’fun être dans un cubicule qui m’empêche de voir la température. Pas besoin de se déprimer à regarder la pluie couler sur les vitres. Pas besoin de se frustrer d’être pognée en-dedans alors que le soleil cuit l’asphalte… Non mais… c’est parfait, dans le fond… Anyway, les vacances s’en viennent. Boobie va probablement travailler tout le mois d’août alors je dois choisir entre des vacances en juillet ou en septembre. Je pensais à septembre, mais là… Je me laisse jusqu’à la fin du mois pour décider. En attendant, je vais multiplier les journées de télétravail. Home sweet home.

Mike est aux oiseaux. Il va sûrement avoir la job dans la région de l’amiante (moi c’est ça que je dis, bon). S’il l’a pas, il va être content pareil. Il devient positif. C’est un miracle. Il a envoyé son CV un peu partout, pour des jobs dans son vrai domaine. Cet été, il décompresse. Il consulte un psy (autre miracle). Je suis fière de lui d’avoir du guts, de foncer vers l’inconnu. Ça ne lui ressemble tellement pas. Des fois, c’est bien de jouer un nouveau rôle.

Boobie est addict à Sex and the City. On est passées d’emmerdées à enthousiasmées. Miranda a la cote. Sauf que là, le Super Club Viande Blanche Vidéoétron a mis les DVD de la 6e saison dans les boîtes de la 3e. On est fourrées, faut mettre notre écoute sur pause. Boobie est triste. Ce soir, on va peut-être se louer des vieux films.

En fin de semaine, on a encore expérimenté dans le domaine des muffins santé. Verdict : Avec des dattes et des bananes, aucun besoin d’ajouter quelque sucre que ce soit. Déjà qu’on ne met plus beaucoup de beurre. C’est même pas sec. C’est bobon.