07 mai 2007

Le beau pelage d'Alakazou

On a commencé à râteler le terrain pour le dépouiller de ses cailloux d’entrée d’auto chèrement acquis au cours de l’hiver. À première vue, avec mes jumelles pointées vers le Far-West de Québec (Cap-Rouge/St-Augustin), assise confortablement dans mon condo crasseux de la bâsse-ville, je n’ai pas compris que le déménagement en banlieue rimait (assonance) avec milieu, ni avec travail d’esclave suant qui inévitablement rend musclé. On ne sait jamais vraiment dans quoi on s’embarque.

Et là, ça me frappe. Parce que comme dans L’Actualité, je me permets de commencer mes phrases avec Et, Mais, Parce que, Comme et À bat l’ADQ. Ça me frappe, donc. Maudit qu’on était des loques dans notre condo sombre à tendance urbaine. Les seules fois qu’on sortait pour respirer les effluves de l’asphalte chauffée par les pneus de Léo Dussault, c’était pour se rendre au resto. C’est l’fun en ville. On peut tout faire à pied. Comme aller au resto situé à dix pas à droite ou celui à trois pas en face. J’aime la vie de loque, mais bizarrement, je ne m’en ennuie pas. Y’a pas de Chic Alors! au creux du centre-ville et encore moins de Home Depot.

À bat l’ADQ, on va aménager notre paysager nous-mêmes. Avec nos amis qui aiment l’horticulture (toujours pratique). Les services de notre spécialiste de l’herbe verdoyante et de la pierre lustrée sont dispendieux. Très. Peut-être pas aux yeux du Carougeois moyen, mais en plein secteur Champignon-de-Paris, on manque de classe. En bref, on va s’arranger et continuer à se faire des gros bras campagnards.

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