13 décembre 2007

Les poissons DJ de Telus

Il est grand temps que j'apprenne à méditer. La vie n'est pas de tout repos à la maison, ces jours-ci. Pour ajouter à l'agréable, on veut me bombarder de projets pour mon retour au travail (et même avant). Il y en a qui ont le don de vous faire sentir cheap de prendre un congé parental. Il y en a que j'envoie chier gaiement.

Noël s'en vient à grands pas et ça constitue une angoisse insurmontable que je vais, en toute probabilité, surmonter. Pour l'instant, pas trop de dates chargées, mais tout le monde sait que ça va changer. L'idée de me battre avec Chucky le soir du 25 pour qu'il dorme dans un parc, dans un lieu qu'il ne connaît pas, me donne un peu mal au coeur, mais ça prend des défis dans la vie, non ?

À part ça, je pète le feu - thank you very much.

15 novembre 2007

Y fait-tu ses nuits ?

Ça fait quatre mois que Chucky est parmi nous et c'est aujourd'hui que je commence à être fatiguée. C'est bien.

Finalement, on ne sort pas à toutes les semaines, mais on a recouru à notre gardienne trois fois. On reçoit pas mal à souper, on passe du temps chez les grand-mères, on fait nos emplettes. Le reste du temps, on court après Chucky, on le rattrappe, on l'empêche de monter dans les escaliers, on chante, on lit.

Bientôt, je recommence le travail à petites doses. Ça ne m'écoeure pas trop. Je suis toujours prête à changer de rythme de vie, mais en même temps c'est stressant de se replonger profondément dans une job qu'on fait depuis sept ans et de laquelle on a pris un break de plusieurs mois, le coeur léger. C'est étrange. Je crois que je vais devoir recommencer la prise de pilules du cerveau pour pouvoir fonctionner comme du monde dans mon cubi. Je ne veux pas devenir une maman frue et usée pour Chucky. Il mérite la santé mentale de ses deux mamaz.

Aujourd'hui, il fait un temps de merde. J'attends Boobie pour qu'on puisse aller à l'épicerie acheter toutes les bonnes petites choses utiles à notre souper de demain soir avec A. Ça fait longtemps qu'on a passé du temps avec elle.

Chucky dort et Pou aussi.

25 septembre 2007

Pelleter un nuage pour instaurer une réforme

Un des débouchés officiels du bac en philosophie, selon l'Université d'Ottawa, est "fonctionnaire".

...

Je suspecte que ce soit une perspective d'emploi indiquée pour tous les maudits domaines enseignés à Ottawa.

In other news, on rencontre une nouvelle gardienne pour Chucky ce soir. Boobie a un bon feeling. Je crois qu'on va se remettre à bouffer au resto à chaque semaine. La petite famille va bien. Le non-travail continue d'être merveilleux.

22 septembre 2007

TVA

Oublions les aspirations à devenir zen pour un moment...

Je suis pu capable de TVA. Vraiment. Je peux pas croire que la population québécoise est majoritairement attirée par ce poste de tv infecte, quétaine, vendu, poche et ridicule. Je me suis tapé le "reportage" le plus mauvais et mélo que j'ai jamais vu sur l'adoption. On met de la belle petite musique, on essaie de tirer les larmes, on fait parler les futurs parents adoptifs de leur peine, de leurs émotions... Ahhh, j'en ai des frissons dans le dos. MAUVAIS! Quand TQS semble soudainement faire du journalisme décent, c'est pas peu dire.

10 septembre 2007

Zénitude

L'autre soir, on regardait Without Prejudice? à GSN et j'ai re-réalisé à quel point je ne suis pas zen. Zen, dans le vrai sens de zen : être relax, cool, sage, en paix avec le présent et la vie en général. Je le suis en théorie, mais en réalité, je suis une boule d'anxiété qui peut exploser à tout moment. Rien de moins. Non mais... J'aimerais être capable de ne pas juger si vite les gens, les freaks, là, les vrais, les idiots. Ils ne sont pas toujours aussi cons qu'ils en ont l'air. J'aimerais démontrer une plus grande tolérance, laisser le droit à tout le monde de se planter plus d'une fois avant d'être catégorisé Suprême Épais 2007. D'un autre côté, sans mon sarcasme et mon dégoût de l'humanité, qu'est-ce qu'il me reste ? Il faudrait donc que je me réinvente. Rien de trop beau pour débuter la trentaine. Je serai nouvelle et améliorée.

C'est quoi le rapport avec Without Prejudice? ? C'est qu'il y avait une dame qui dégageait exactement ça : la paix intérieure, le calme... le bonheur, même. Je ne veux tellement pas être de ceux qui courent après quelque chose de pas trop précis, qui attendent à plus tard pour être pleinement satisfaits de leur vie. En fait, je l'aime ma vie et je l'aime beaucoup. J'aime ma blonde, mon fils, mon pitou, mes amis, ma famille. J'aime ma maison, mon quartier, mes bébelles. Oups, je pense que j'ai oublié le travail, là-dedans. J'aimerais trouver ma job idéale. Je pense que je suis rendue là. Je veux que mon quotidien au travail soit passionnant. Est-ce trop demander ? Il faut que je trouve la formule idéale et non qu'elle me trouve. Boobie, continue de m'aider svp. :)

04 septembre 2007

Une datte, une figue.

Ça s'est très bien passé avec Pou et les travaillatrices sociables.

Avec la gardienne zaussi, dimanche. Je crois qu'elle aime bien Bébé Poumier. C'est vrai qu'il a fière allure.

Tantôt, j'ai travaillé pour le bureau même si c'est contre mes principes. Je voulais donner un coup de main. Ça va suffire pour les trois prochains mois.

J'ai reçu une longue lettre... ou plutôt un gros tas de paperasse de la part de l'Association des Mères Lesbiennes du Québec (lire : les mères lesbiennes de Montréal ou qui n'habitent pas Montréal, mais qui devraient). Je ne sais pas trop comment elles m'ont retracée. En tout cas, je vais y jeter un coup d'oeil tantôt. Ça semble enlevant comme lecture.

Aujourd'hui, ça fait 3 ans que Boobie et moi sommes mariées. J'avais acheté une carte pour l'occasion, mais elle est cachée bien loin au fond d'un tiroir dans mon cubi du centre-ville, ça fait que... en tout cas. Je vais être obligée de démontrer enthousiasme et amour sans ma carte des Escomptes Lecompte. Boobie n'en sera que soulagée. Bon anniversaire!

29 août 2007

Andrée et ses amis

Ça se pourrait qu'on se soit trouvé une gardienne pour veiller sur Chucky, ce qui va nous permettre de sortir et de casser la croûte. Ça se pourrait même qu'on sorte dimanche prochain. Ça va se confirmer ce soir alors que nous allons rencontrer ladite gardienne. Je me demande s'il y a un terme plus 2007 pour gardienne. Apprentie éducatrice en milieu résidentiel ? On va dire.

Ça brasse à la mairie. Ann Bourget capote et tout le monde capote et s'ensuit une course folle... Il y a bien juste l'ex-mairesse qui doit rire en ce moment. Pas son corps, mais son esprit. Si on croit aux fantômes et à la vie éternelle. C'est ses funérailles samedi. J'ai bien hâte de voir le show à la tv.

Demain, les TS viennent faire leur tour au Château des Eaux-Claires. Ça me stresse juste un tout petit peu. La rencontre elle-même devrait être bien relaxe et de courte durée, mais je croise les doigts pour que Pou soit sage et qu'il n'ait pas l'air du chien débile qu'il est en réalité. Je crois que je viens de trouver un nouvel usage à notre ibuprofène pour bébé.

24 août 2007

Turlututu

Je pourrais écouter The Price is Right, mais ça ne me tente pas et je ne sais même pas si ça passe à la tv en ce moment. Deux bonnes raisons pour faire autre chose.

Il fait un temps de merde qui m'empêche d'aller me promener avec Chucky dans le quartier et de croiser de nouveaux parents cernés. Je vais essayer d'expliquer le Scrabble à Chucky. On ne sait jamais.

Ma femme corrige des textes dans un bureau désaffecté (désaffectation en devenir) et mange de la bouffe de traiteur constituée de petites carottes et de sandwichs-pas-de-croûte. Je ne l'envie pas, mais je la félicite et lui lève son bob. Merci de ta pourvoirie, Boobie.

À la maison, Krupsy est mort (ou dans le coma) et je dois me contenter d'un café filtre trop feuble. C'est mieux que rien et ça bat le Nescafé Riche malgré ce que Mike Holmes peut en penser. Il ne s'y connaît vraiment qu'en réparation de maisons botchées, c'est sûr. Il n'est donc pas le petit-fils de Sherlock, comme je le croyais. Hmm.

Ce soir, il y a possibilité qu'on sorte en société pour vivre notre vie de couple sain avec bébé joufflu. Jouer aux cartes à Charlesbourg semble soudainement un luxe inatteignable. Qu'est-ce que ça va être quand on va vivre avec Chucky ET Bride of Chucky ? Anyway, ça me tente de vivre notre vendredi comme si ça faisait une différence pour moi que ça soit vendredi. Comme le monde à la retraite. Malgré la pluie et le tonnerre, on va groover.

13 août 2007

Lundi

Aujourd'hui au menu : magasinage Costco et inscription de bébé au cours Kiki l'hippocampe. Je me marre. J'aime le quotidien sans travail. J'aime être payée à rester à la maison. Ça devrait toujours être comme ça, la vie. Je commence à comprendre les années 50.

Il va falloir que je me remette à l'activité physique, bien que le transport du bébé demande sa part de muscles. Détail.

Dans une semaine, je vais agir à titre de mère monoparentale et ce pour quatre semaines. J'ai hâte de voir si je vais m'en sortir. Probablement. En attendant, je profite de la fraîcheur pré-automnale et je ris de me voir si paresseuse en ce miroir.

08 août 2007

Mêêê mêêê mouton noir...

J'ai arrêté de travailler pour un bon gros chunk de mon congé parental... La raison principale : il n'y a pas de place dans mon cerveau présentement pour penser au bureau ni pour stresser sur des tâches qui me passent 6000 lieues sous les mers. Eh non. Je prends un break. Je vais recommencer le télétravail plus tard. Mais là, ouach.

Bébé Poumier va bien. Il s'adapte à la routine du Château des Eaux-Claires et quand la vague diabolique de la douleur dentinaire s'échoue, le ciel est vert et la terre est bleue. Disons que je m'attendais à un rôle de maman plus essoufflant. Praise the Lord.

Autrement, la vie de femme à la maison bat son plein. Demain on reçoit J & L, vendredi c'est le tour des Pokerettes et samedi, Simon et Jeff viennent faire leur tour. Présentement, ça fait du bien de sortir, mais en même temps c'est plus facile de profiter de la soirée au grand complet quand Chucky a son lit à proximité. Éventuellement, on va sortir sans bébé de façon régulière, pour souffler et jouir des plaisirs comme le mini-putt adulte, le cinéma et les restos autres que Normandin et St-Hubert. Un jour, un jour... On a des amies qui n'ont pas encore fait garder leur petit pour aller prendre l'air. Vraiment, je ne suis pas affligée de ce don maternel à ce point.

D'ailleurs, eh bien heureusement, bien que mon statut m'oblige à beaucoup parler de parentalité et de la beauté infinie d'être mère (à ce qu'on dit), je ne me sens pas plus mère que travailleuse blasée, femme adorée de Boobie et propriétaire de Pou-le-Pug. Je n'ai pas changé. Je ne suis pas transformée. Je ne me sens pas investie d'une mission éducationnelle/spirituelle pour mon innnfiint. Je continue de trouver la Secte des Mères infiniment quétaine. À suivre...

25 juillet 2007

Erreur de fabrication

On a un bébé défectueux. Il crie. Quessé ça?

16 juillet 2007

Les petits pots

Mais... mais... nous sommes MÈRES !

Brusquement, je deviens une maman. Bébé Poumier fait présentement dodo dans son petit lit. On a passé une belle fin de journée avec lui. Au souper, il a mangé comme un cochon les purées que Boobie lui a préparées. C'est le roi des bébés, monsieur Poumier. Il est doux, beau, souriant et il a les plus grands de tous les grands yeux de bébé qui soient.

Je débute ma dernière semaine de vacances et ensuite c'est le congé parental. Je suis vraiment contente que ça commence cet été, le congé. On va pouvoir aller au parc, passer du temps sur le patio sous le parasol, prendre de longues marches avec monsieur dans sa poussette de luxe... Je sais pertinemment que je devrai me lever cette nuit pour un biberon et un changement de couche et je m'en fous. Ahhh, les beaux débuts !

Il va falloir que je me minde à me mettre à jour dans les dossiers du bureau, la semaine prochaine. Ça ne devrait pas être trop souffrant de travailler à temps partiel de la maison. Anyway, si je me tanne ou si ça ne marche pas dans mon nouvel horaire de mère responsable, je vais arrêter de travailler pour la durée du congé. Rien ne m'y oblige.

Pou s'habitue au bébé et le bébé s'habitue à Pou, même qu'il l'imite. On va survivre... et on va s'amuser.

10 juillet 2007

Taguée, taggée, whatevah

Bon, j'ai joué à la tag et on m'a touchée.

Là, il faudrait que je dise 7 choses sur moi et que je passe la tag aux autres, mais je n'ai personne à qui l'envoyer alors je vais me contenter de combler la première règle du jeu. Sept faits sur moi.

1) Je ne suis pas matinale
Je n'y peux rien. Est-ce que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ou bien à ceux qui aiment se lever tôt? Parce que là, sérieusement, ce n'est pas clair. Je dois me lever excessivement tôt pour la job, mais je n'en retire aucun plaisir.

2) J'aime les pops
Rien de meilleur l'été qu'un Mr. Freeze, un pops aux vrais fruits ou encore une fusée trois couleurs. J'adore manger des popsicles, même si par définition, c'est vraiment insignifiant.

3) Je suis téléphonophobique
Pis là... comble de bizarreries, je viens de googler "téléphonophobique" et je suis tombée sur le blog d'une quelqu'une qui a joué à cette tag et dont l'un des points est qu'elle est téléphonophobique. Ah ben... Le téléphone me stresse au max, surtout pour ce qui est de passer des appels. Je peux angoisser sur un appel important à faire pendant des jours. J'attends toujours au dernier moment pour agir. C'est malsain. Et pathétique.

4) Je suis addict aux PUGS
Mon coeur fond pour tous les petits chiens ronfleurs de la terre.

5) Ma seule ambition professionnelle est de devenir la scénariste que j'ai toujours voulu être
Éventuellement.

6) Le café est très important dans la vie

7) Plusieurs faits en un : Avec ma blonde depuis 8 ans, mariée depuis 3, propriétaire de maison/condo depuis 5 ans, à la même job depuis 6, sur le point d'être maman...
Je suis plate et j'aime ça.

Bon, je vais aller poursuivre mes vacances, suckers.

19 juin 2007

Steak

En 2007, ça bouge.

Mike commence une autre vie. J’espère qu’il ne sera pas déçu. Je voudrais qu’il se découvre une vraie passion. Il a peur de se planter, de confirmer ses craintes. Il a peur que sa nouvelle carrière ne soit pas faite pour lui. AU fin fond de lui, il en est probablement convaincu. J’aimerais que non seulement il se trompe, mais qu’en plus il adore sa job. Je voudrais qu’il se surprenne lui-même. Je lui souhaite un vrai début de vraie nouvelle vie.

Nous, on vit un événement hors du commun. On dirait que si on en parle trop, ça va se briser. C’est fragile, c’est excitant. On se croise les doigts, les orteils. On demande de penser à nous. On n’en dit pas trop. L’espoir est là et on ne veut pas qu’il nous glisse entre les doigts comme un poisson fraîchement pêché qui termine sa chute tête première dans le fond du canot. On garde donc l’espoir contre nous avec des gants antidérapants. On attend.

Bientôt, mon ordonnance de pulules sera échue. J’hésite à la renouveler, au cas où je serais devenue normale. J’en doute. Ce n’est probablement pas l’heure pour les tests. Il paraît que cette pulule-là peut motiver le cerveau à mieux mariner dans son jus, de lui-même. J’en doute. Mon cerveau est paresseux, même pour mariner.

Les vacances s’en viennent. Juste d’y penser, ça fait du bien. Sangria, coups de pelle, couches pleines… Il me reste 7 jours de labeur sous les néons grésillants. Le soir, on continue de se taper des Sex and the City. On commence la saison 6. On connaît un beau printemps. Il s’appelle Roger. Beaucoup de soleil, pas tant d’humidité. On a même connu des journées très ensoleillées et sèches. Elles s’appelaient Line, Sophia et Turlututu. Les BBQ sont bons. On va vider le propane avant d’arriver à l’été. Bon, peut-être pas; c’est dans deux jours.

En fin de semaine, celle de la St-Jean, on va chez Simon et Cie, dans le coin de Montréal. Je me demande s’il y a de l’air clim comme dans l’ancienne maison. Chaleur ou pas, on va sûrement passer du bon temps. En attendant, work work tondeuse.

04 juin 2007

Cé Choussi Zen

L’été n’est même pas commencé et je me fabrique déjà de la corne dans les mains… avec la tondeuse.

Je ne me sens pas à 100% psychologiquement et physiquement, mais je m’efforce de changer d’attitude. Après tout, c’est pas si pire, le bureau… C’est l’fun être dans un cubicule qui m’empêche de voir la température. Pas besoin de se déprimer à regarder la pluie couler sur les vitres. Pas besoin de se frustrer d’être pognée en-dedans alors que le soleil cuit l’asphalte… Non mais… c’est parfait, dans le fond… Anyway, les vacances s’en viennent. Boobie va probablement travailler tout le mois d’août alors je dois choisir entre des vacances en juillet ou en septembre. Je pensais à septembre, mais là… Je me laisse jusqu’à la fin du mois pour décider. En attendant, je vais multiplier les journées de télétravail. Home sweet home.

Mike est aux oiseaux. Il va sûrement avoir la job dans la région de l’amiante (moi c’est ça que je dis, bon). S’il l’a pas, il va être content pareil. Il devient positif. C’est un miracle. Il a envoyé son CV un peu partout, pour des jobs dans son vrai domaine. Cet été, il décompresse. Il consulte un psy (autre miracle). Je suis fière de lui d’avoir du guts, de foncer vers l’inconnu. Ça ne lui ressemble tellement pas. Des fois, c’est bien de jouer un nouveau rôle.

Boobie est addict à Sex and the City. On est passées d’emmerdées à enthousiasmées. Miranda a la cote. Sauf que là, le Super Club Viande Blanche Vidéoétron a mis les DVD de la 6e saison dans les boîtes de la 3e. On est fourrées, faut mettre notre écoute sur pause. Boobie est triste. Ce soir, on va peut-être se louer des vieux films.

En fin de semaine, on a encore expérimenté dans le domaine des muffins santé. Verdict : Avec des dattes et des bananes, aucun besoin d’ajouter quelque sucre que ce soit. Déjà qu’on ne met plus beaucoup de beurre. C’est même pas sec. C’est bobon.

31 mai 2007

Emmaüs

Je vais déjà mieux. Je savais que c’était hormonal. Reste à voir s’il va me pogner une fatigue atroce en cours de journée. Dans un tel cas, je vais continuer à me demander si mes médicaments de crazy person ont fait leur temps. Poop out.

En femmes que nous sommes, on a loué les 2e et 3e saisons de Sex & the City. Hier soir : Les 7 premiers épisodes de la 2e. Quelques bonnes blagues… Le problème c’est les 30 dernières secondes de chaque épisode. La morale, la touche quétaine, la conclusion de Carrie a.k.a. Sarah-Jessica Parker. C’est pas nécessaire. La métaphore qui englobe les 22 minutes de l’histoire : pas nécessaire. Cynthia Nixon est tellement lesbienne… Mon Dieu. Salopettes galore!

Il y a possibilité d’un peu de tourisme à Chicoutimi/Jonquière dans un mois. Je ne dirais pas non. Je dirais oui-oui. On ne risque pas d’entreprendre un vrai voyage de sitôt. Alors y’aura Chicoutimi et la Malbaie avant l’automne 2007. Woot. Je ne sais pas encore si je vais prendre mes vacances néonnes (relatives au bureau) avant le temps… Ben le temps là, le temps prévu (lire : septembre/octobre). J’ai envie de me prendre un gros chunk bien gras d’un coup. Un trois semaines de file qui permettrait de décrocher pour vrai. Je ne l’ai encore jamais fait. Je suis épuisée psychologiquement. Je suis une femme de mon temps. Enfin, je peux m’identifier aux fuckées qui m’entourent. Quel soulagement. Hey, ça ferait une bonne toune ça. Dans une version remix, ça finirait par : Quel soulagemiiiiint, je n’ai plus mal aux diiiints.

Boobie se remet assez rapidement de son genou fendu par en-dedans. Elle boite, mais la douleur est disparue. Praise the Lord. En attendant qu’elle soit à 100% de son potentiel de mobilité, on va pleinement profiter de la vie en inhalant les smogs, en écoutant des films et en se couchant à des heures pas possibles (20h30).

29 mai 2007

Ça arrive de se sentir moche et dans ce temps-là il faut focuser sur un Calinours ou deux et se reposer aussi. Prendre du temps pour soi, hen.


C'est la déprime totale. Je suis en burn-out. On va dire. Je digère mal, j'ai pas le goût de bouger, j'ai mal à la tête au moins 2 fois par jour, je me sens merdique, je veux être en vacances. Ça tombe mal parce que je veux être top shape pour m'occuper de ma blonde invalide. Je vais aller prendre une marche... C'est probablement hormonal et demain je vais danser sur des rythmes yé-yé. Yay.

Mon petit chien est le plus doux des petits chiens. Quand je vais mal, il vient me voir et me regarde avec ses gros yeux luisants de petit chien qui me demandent: "Mets du bouillon de poulet dans ma moulée". C'est touchant. Quand j'ai du bouillon de boeuf, je me sens crosseuse.
Il doit bien y avoir 10 taches de pâte à dents qui ne partent pas sur mon coton ouaté de touriste. Je comprends rien.
Advil et petite promenade en banlieue. See ya.

25 mai 2007

Quand y'a personne qui sourit

Ma mie est à l'hôpital. L'HÔPITAL! Elle est allée en ambulance. EN AMBULANCE!

En ce début de soirée de canicule malsaine, je fais du lavage sur l'air de MALAJUBE. Malajube.

Je mange des céréales. J'attends que ma mie sorte de son calvaire, de sa perte de temps à l'urgence, de sa radio, du bureau du médecin qui lui dira : "Y'a rien à faire, ces bras ne repousseront pas" ou peut-être juste : "Je vous ai fait attendre 5 heures pour vous dire de mettre une prothèse au genou et d'aller manger des popsicles dans cette chaleur atroce, en société. N'est-ce pas farfelu? Prenez-le en riant, mais OUI!".
On ne sait jamais ce qu'ils vont dire, les médecins.

Bébé, je t'aime. Reviens.

Référence

bandemiste.blogspot.com

24 mai 2007

I put a tooth in her head

C’est le 24 mai et je crois qu’on a déjà utilisé le barbecue 300 fois. J’aime les printemps cancérigènes qui nous donnent le thrill de s’accrocher à la vie. On joue au frisbee, on mange des légumes grillés, on court après Pou, on arrache des arbustes… Il nous manque juste les tulipes dans le parterre pour devenir membres du Club printanier de Champignon. Ah non, c’est vrai… Les gouines sont exclues.

On a commencé à se taper Sex and the City. Eh non, on n’avait jamais écouté un épisode. Ç’a commencé à être écoutable au 7e épisode de la première saison. Il faut se donner le temps de s’attacher aux personnages, aussi. Des émissions d’une demi-heure, c’est weird. J’essaie encore de percer le mystère des souliers à 400$. Pourquoi est-ce qu’elles font toujours allusion au fait que les femmes payent leurs souliers une fortune et qu’elles en achètent à tous les jours? Vraiment? OK. C’est très femme comme série, il va sans dire. Mais au moins c’est pas femme dans le sens de groupie de Oprah, mais plus dans le sens de je suis tout nue tout le temps et je baise sans cesse.

Ah, maudit McDo qui prédit des records de saveur en matinée dans sa pub internet pour Météomédia. Je veux une McCrêpe. Gros McDo sale. Bon, bébé, c’est le temps de pondre nos muffins santé et délicieux.

Plan pour ce soir : Vet pour Pou, lavage de linge, lavage de moustiquaires (uneee moustiquaire) et Boggle. We rule.

20 mai 2007

Zéphyr

Aujourd'hui il est minuit.

Ce soir (hier, puisqu'aujourd'hui il est minuit), on a rencontré des mecs agréables. On est rendues porte-paroles de l'adoption banque-mixte et on leur a présenté un exposé sur le comment et le combien-de-temps. Ça semble les intéresser. Je crois qu'on va se revoir. Pour un trip à quatre.

Nous, on commence à vouloir être mamans pas mal. D'un autre côté, j'essaie de profiter de tout ce que je vais perdre quand je vais devenir une adulte responsable : la joie de vivre, le Nutella, l'intimité, l'hygiène... Mais bon, tout ça, on peut s'en passer. J'ai un petit quelque chose qui me ronge en-dedans. Comme le rat du désespoir. Genre.

Je ne sais toujours pas quel parent je vais faire, si je vais être capable de me détacher de ma petite personne, de protéger un bébé (contre les intempéries, les rayons UV et la société). Est-ce que j'ai les compétences pour être la maman que je veux devenir? Est-ce que ça existe un enfant qui n'a pas la grippe à toutes les 2 semaines?

Je m'en fous. J'ai hâte, je suis prête et je commence à être sérieusement impatiente.
Mais je vais me coucher à 1h et je sais qu'aucune chiasse de poupon va me réveiller à 4h.
Dommage.

07 mai 2007

Le beau pelage d'Alakazou

On a commencé à râteler le terrain pour le dépouiller de ses cailloux d’entrée d’auto chèrement acquis au cours de l’hiver. À première vue, avec mes jumelles pointées vers le Far-West de Québec (Cap-Rouge/St-Augustin), assise confortablement dans mon condo crasseux de la bâsse-ville, je n’ai pas compris que le déménagement en banlieue rimait (assonance) avec milieu, ni avec travail d’esclave suant qui inévitablement rend musclé. On ne sait jamais vraiment dans quoi on s’embarque.

Et là, ça me frappe. Parce que comme dans L’Actualité, je me permets de commencer mes phrases avec Et, Mais, Parce que, Comme et À bat l’ADQ. Ça me frappe, donc. Maudit qu’on était des loques dans notre condo sombre à tendance urbaine. Les seules fois qu’on sortait pour respirer les effluves de l’asphalte chauffée par les pneus de Léo Dussault, c’était pour se rendre au resto. C’est l’fun en ville. On peut tout faire à pied. Comme aller au resto situé à dix pas à droite ou celui à trois pas en face. J’aime la vie de loque, mais bizarrement, je ne m’en ennuie pas. Y’a pas de Chic Alors! au creux du centre-ville et encore moins de Home Depot.

À bat l’ADQ, on va aménager notre paysager nous-mêmes. Avec nos amis qui aiment l’horticulture (toujours pratique). Les services de notre spécialiste de l’herbe verdoyante et de la pierre lustrée sont dispendieux. Très. Peut-être pas aux yeux du Carougeois moyen, mais en plein secteur Champignon-de-Paris, on manque de classe. En bref, on va s’arranger et continuer à se faire des gros bras campagnards.

27 avril 2007

Marie-Lucille

De la même réalisatrice que Tout le monde s’appelle Isabelle, ne manquez pas Tout le monde s’appelle Marie, mettant en vedette, pour la 78 fois à l’écran : Marie-Hélène, Marie-Pierre, Marie-Ève, Marie-Claude, Marie-Andrée, Marie-France et Marie-Thérèse, toutes surnommées « Marie ». Dans cette suspensa-comédie, découvrez comment les péripéties s’enchaînent sans répit après qu’un homme dans la rue ait crié « Marie! » et que sept femmes se soient retournées. Mais que va-t-il se passer ensuite? Ah, que c’est cocasse! Vive les suspenses! Hourra pour les comédies!

J’ai les mains qui craquent. Pas crac crac, mais elles fendent comme si c’était l’hiver. C’est râpeux, ça saigne, c’est beau. Venez flatter mes mains de vieille dame. J’ai beau les crémer, ça reste dégueu. Vivement le printemps. Ah, ouin.

Dans les nouvelles, un gars de 15 ans est décédé suite à un coup de poing à la tempe assené dans la cafétéria de l’école. L’agresseur est accusé d’homicide involontaire. Malaise… C’est que, semble-t-il, le coup-de-poingueux aurait agi en légitime défense. Souffre-douleur, l’élève aurait décidé ce jour-là de se défendre, une fois pour toutes. Un seul coup, trop bien (mal) visé… Quelle marde. Le petit gars est atterré. L’autre est mort. Jésus avait raison : « Quand tu te fais fesser jour après jour, ne te défends jamais. Ça pourrait se retourner contre toi. Prends-moi, par exemple. Je suis toujours sage et zen et regarde comme je suis populaire maintenant. On me lapide et je danse. On me fouette et je ris. Vas-y, fais-le pour toi. »

Bonne (fin de) semaine.

26 avril 2007

Mais qui est "Roi" ?

Pour être bien certaine de me tirer dans le pied, j’écris ici 2 jours après avoir dit que ‘la prochaine fois’, je serais peut-être maman. Maman, je ne suis pas.

Je suis allée voir le prix d’une maison mobile située dans le quartier du Château des Eaux-Claires (je sais : quelle honte). Me demandant combien pouvait bien coûter une maison à roues adossée à mon bar-cabaret de choix, je suis allée faire du Seadoo sur la toile nommée www, plus précisément sur un site immobilier que je ne nommerai pas (ça rime avec Néandertal).

La maison mobile n’était pas trop dispendieuse. Fiou, je peux l’acheter et creuser un tunnel pour me rendre directement à mon bar-cabaret préféré. En fait, je me suis pas mal foutu de la maison. C’est qu’au passage, je suis tombée sur la page principale de l’agente qui vend la roulotte en question. Cette agente, que je ne nommerai pas (ça rime avec Baleine Sanglier), décrit son emploi comme suit, littéralement :

Mes clients sont "Roi ". Je possède plus de 17 ans d’expérience. Mon leitmotiv rend mes acheteurs et vendeurs heureux. Ardente au travail et connaissante du marché dans ma région, je vous déniche la perle recherchée. Avec le sourire, j’ai hâte de vous rencontrer.

Moi qui croyais que ce qui rendait les acheteurs et les vendeurs heureux était l’ « achat » et la « vente » d’une maison. Que je suis naïve. Vive les leitmotivs!

Ardente comme le saint buisson et connaisseuse du Marché du Vieux-Port, Mme Sanglier la trouve, elle, LA perle. Ben… celle qui est recherchée, là. Cette gemme est photographiée de face et de profil sur le site du FBI.

Dans l’actualité : les lock-outés du Journal de Québec distribuent un quotidien gratuit qui s’appelle Média Matin Québec. J’empile les numéros sur mon bureau, mais je n’y ai pas encore jeté un vrai coup d’œil. Le genre de coup d’œil qui va jusqu’à lire un article. Cela dit, ça fait longtemps qu’on mérite que le Journal de Québec soit gratuit.

Avec le sourire, je vais aller dénicher le café recherché.

24 avril 2007

Les gazons

Si la chance nous sourit et qu'elle n'a pas trop les dents jaunes, ceci pourrait être mon dernier billet (lire post) avant de devenir maman d'accueil. L'été est une belle saison à passer en congé parental avec un bébé, une blonde et un chien dodu et odorant. En même temps, Boobie commence son contrat de correction... On verra.

Parlant d'infopubs brillantes, voici mon extrait préféré de l'annonce pour My Lil Reminder DELUXE :


Moi je dis que si t'as le moindrement de mémoire, tu vas te souvenir de ton spot de stationnement juste parce que tu l'as dit tout haut une heure auparavant. Si t'as besoin de l'écouter, puis de pointer l'espace en question, le problème est probablement beaucoup plus sérieux... Notons le numéro de plaque, ici.

Cet après-midi, on rencontre un paysagiste pour élaborer le plan de paysagement du Château des Eaux-Claires. Boobie a du talent en la matière, mais moi non. On a besoin d'un moustachu pour nous donner un point départ et/ou nous dire qu'on ne peut rien paysager avec 10$. Je serai en charge du bon comportement de Pou. Notre cour avant (inutile comme toutes les cours avant) est une dump (lire dompe) dégueulasse qui n'a pas le droit d'exister en banlieue établie. On l'a appris à force de comparaisons. Ah ben, justement. Le monsieur herbivore vient d'appeler. Est-ce un signe? Le signe qu'il existe vraiment? Une aventure à suivre.

27 mars 2007

La partie plate derrière nous. La partie bombée, devant.

Ce blog ne se veut pas un journal sur les démarches d'adoption au Québec, mais... vu qu'on en parle là, nos évaluations sont fenies. Mon évaluation individuelle s'est déroulée ce matin... et Monique Bougie a terminé l'entretien en me disant qu'elle allait nous accréditer pour qu'on passe à l'étape suivante.

Ça, ça veut dire qu'on n'est pas tout à fait assez folles pour ne pas être mères. Ça veut aussi dire qu'on va recevoir son rapport dans la poste et que le prochain appel sera pour nous proposer un enfant... ou deux.

Eh oui, puisqu'on est ouvertes aux fratries (mot laid, mais bon), ça pourrait jouer en notre faveur, côté temps. Quoique... peu importe ce qui arrive, ça devrait débouler pas à peu près. Elle me l'a confirmé ce matin: "Ah c'est vrai, votre dossier date de 2004... ça va aller très vite... et vous êtes ouvertes aux fratries, ça pourrait provoquer les choses encore plus". Oui, cette citation était nécessaire pour illustrer la situation.
Elle a aussi dit: "Venez dans mon bureau". Ça c'était au début. En fait, je pense qu'elle ne l'a pas dit. Tout va tellement trop vite dans ces situations-là.

Vendredi on va voir le show de Peter ThePieceOfPie, dit Pierre Lapointe, avec nos jolis amis, après un souper qui sera delish au 47e parallèle. Yeah, baby! On va célébrer!

Va falloir que je renouvelle mon inscription internet au RQAP bientôt.
Le Réseau des Quenouilles Agiles et Polies. Vestige de l'ancien gouvernement libéral qui est de retour, mais plus mollasson. En passant, avez-vous vu le candidat du nom de Mamelonet ? Mamelonet... Quelle horreur.

Bye.

16 mars 2007

La vie adulte

Ah, salut.

Ben non, aujourd'hui je dirai bonjour.

Monique Bougie est venue voir le Château des Eaux-Claires ce matin; en particulier, la chambre du Prince Poumier en devenir, Bertrand Turcotte pour les intimes.

Ça s'est ultra bien passé comme entretien. On a lavé les planchers, les bols. Pour la rencontre aussi ça s'est passé pas pire. Je pense qu'on a répondu tellement large à ses questions qu'on a fait le tour de tous les sujets possibles. Mardi prochain, Boobie passe au cash pour sa rencontre individuelle. Le mardi d'après, c'est moi. Zensuite, on va être acceptées parce que personne ne peut nous résister, puis Prince Poumier nous sera proposé, couronne sur la tête et cheveux dans le vent.

La rencontre d'aujourd'hui aurait pu sérieusement me traumatiser... Il n'y avait rien de réellement stressant, mais l'aspect concret de la chose aurait pu me faire peur, me faire me questionner sur nos démarches. L'effet contraire est en train de se produire. Je suis de plus en plus sûre, même si j'étais déjà plus que certaine, qu'on fait la bonne chose, qu'on emprunte une voie qui nous va très bien, qu'on est faites pour l'adoption même si le chemin(ement) est ardu.

En fait, on est encore dans la partie facile. Les évaluations, c'est de la tarte. La vie de tous les jours, en collaboration avec intervenants de toutes sortes et parents bio frufrus, c'est plus comme un trifle double-caramel avec un étage de fraises, un de choco et un autre de crème glacée cookie dough.

J'ai faim.

Je crois qu'on a la bonne attitude. Et comme on disait hier, on est chanceuses pas à peu près.

15 février 2007

NyQuil, part VII

Ah, salut.

J'ai rarement été moins inspirée qu'en ce début de 2007. Ça, je ne l'avais pas prédit.

Bientôt, très bientôt, on devrait recevoir la visite d'une personne. Appelons-la Monique Bougie. C'est un pseudonyme.

Monique va passer nous voir pour nous évaluer, pour voir si nos cerveaux sont sains. Ce que j'avais prévu pour le printemps devrait survenir avant la fin de l'hiver. La chambre d'un futur bébé, appelons-le Bertrand Turcotte, est quasi-prête. La peinture est étalée (sur les murs et des meubles), un tapis est acheté, ainsi que des tititites couvertes pour un tititi bébé-boubidou (Bertrand Turcotte).

Dépassé par les événements, mon corps met son système immunitaire à off. Du mucus dans la tête, je rêve d'un monde meilleur, soit un monde dans lequel Bertrand Turcotte est aimé et chéri. Monique Bougie nous le confie avec joie, Sylvie C. Turcotte, mère de sang de Bertrand, applaudit de ses mains frêles et tout le monde chante We Are The World.

À part ça, je vais bien. C'est le Groenland à Québec, mis à part qu'il y a plus d'activités à pratiquer au Groenland. huhuhuh. Comme d'apprendre le groenlandais.

Saviez-vous que :
"le «mot» pisiniarfimmukarusukkaluarpunga signifie en groenlandais de l’Ouest «je voudrais aller au magasin»" ?

C'est ça que je disais.

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/groenland.htm

04 janvier 2007

Face de mépris

Je n’ai pas de résolution, mais bien des prédictions pour 2007… et quelques espoirs. Ma seule résolution-qui-n’en-est-pas-une, c’est d’arrêter de penser que tout le monde est épais. Ça et arrêter de juger les décisions idiotes de mes pairs épais, qui, de toute manière, ne seront plus épais en 2007. Je veux avoir l’air de faire du yoga sans en faire. Être zen version 2007, donc xen ou zem ou tout autre état au terme nouveau qui ne fait pas trop 1998.

Prédictions, espoirs et mies de vie

- Pou va voir 7 ans
- Les évaluations psychosociales vont avoir lieu au printemps
- La première proposition de bébé va nous être faite à la fin de l’automne
- Boobie et moi allons manger beaucoup de légumes, à l’image de la fin 2006
- Ma fête va être célébrée à la date habituelle, soit celle de ma naissance
- Je vais continuer de me mettre en forme (prédiction et non résolution)

Constats de 2006

- Le cynisme ne se guérit pas avec une pilule
- La fatigue chronique se guérit avec une pilule
- Les stéréotypes de banlieue sont tous vrais
- Un dégât d’eau, c’est plate
- Peinturer dehors, c’est l’fun
- Je peux devenir la reine du BBQ si je le souhaite vraiment
- Un cours universitaire, ça ressemble parfois à un cours du secondaire
- La santé, c’est le plus important. Ça me fait chier de l’entendre, mais c’est vrai
- Les nouvelles séries de la SRC m’impressionnent de plus en plus (sauf C.A. et encore moins Sophie Paquin)
- Valérie Blais est ma révélation de l’année personnelle
- Noël harmonieux en famille, ça se peut
- Moi je peux remettre mon bras, vous pas

BONNE ANNÉE