21 janvier 2008

Les news, c'est ça.

Qu'est-ce qu'on peut dire quand celui qui était devenu notre fils ne l'est plus ?

En trois secondes et demi, il a fallu encaisser le choc de l'annonce de son départ, préparer ses affaires, changer sa dernière couche, lui donner son dernier lait et accepter le fait que ses grands-mamans adoptives ne pourraient pas lui dire adieu. Bang.

Tout s'est su et s'est terminé entre 15h et 18h vendredi. L'enfer.

On n'est plus mamans. On ne sait pas si on le sera une deuxième fois. Il y a des décisions qui vont se prendre cette semaine... Il y a des discussions avec nos DPJistes qui vont peut-être nous permettre d'au moins comprendre la tournure des événements. C'est brutal, des fois, la vie.

On va toujours t'aimer, Bonnichon. On te souhaite une belle vie avec ton papa.

Pis nous, on essaie de se divertir. On pleure, on rit, on a mal, on n'y croit pas. J'hallucine. En même temps, on est capables de l'accepter. On accepte l'idée de ne plus avoir d'enfant. On accepte aussi la possibilité de rester en banque mixte. On est maso ou on l'est pas.
More on that later.

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