11 mars 2008

Révolution

Aujourd’hui, belle-maman se fait opérer. Elle devrait ensuite passer trois nuits à l’hôpital. J’espère que la convalescence ne sera pas trop longue et pénible. En principe, ça devrait bien aller et, à long terme, l’opération devrait régler des problèmes de santé qui persistent depuis trop longtemps. Boobie va sûrement passer un bout de temps à l’hôpital aujourd’hui et me tenir au courant des développements. Je vais me concentrer pour envoyer de l’énergie positive même si on sait que mon ‘énergie’ ne vaut pas grand-chose quand vient le temps de sauver mon bonnichon.

Il faut que je fasse des recherches précises sur le RQAP et plein de détails connexes pour mon futur congé parental. Je suis en train de tramer un plan maléfique bénéfique et je veux m’assurer que tout sera en place pour l’exécuter au moment venu. Je ne veux plus vivre des moments de culpabilité liés au simple fait que je prends du temps – accordé et encouragé par le gouvernement - pour mon bébé. Des reproches sous-entendus de la part d’un boss qui n’a pas envie de se forcer pour trouver quelqu’un pour me remplacer, ça suffit… Mon Dieu que c’est ridicule quand on y pense.

Je ne peux pas croire que sept années de travail à temps plein ne signifient rien pour cette entreprise. Je ne sens pas qu’on me fait réellement confiance, même si on prétend le contraire, et je suis vraiment tannée de devoir quêter pour obtenir des avantages sociaux. Je suis écœurée de ne pas me sentir à ma place. À 30 ans, je n’en suis plus là. Je ne suis plus une nouvelle venue sur le marché du travail qui doit accepter n’importe quel emploi et dont le but premier est d’essayer de plaire et de répondre aux exigences d’un employeur. C’est l’inverse. J’ai près de 10 ans d’expérience dans mon domaine. Je sais ce que je fais, je sais que j’ai des compétences et des connaissances précieuses dont certaines sont difficiles à trouver dans le milieu (et sur les côtés aussi). Le marché est à l’emploi donc à l’employé. C’est ça qui est ça. Il faut que je me place volontairement dans une situation où je n’ai pas le choix de bouger parce que ma paresse et mon petit confort sale vont toujours l’emporter si je ne m’oblige pas à évoluer.

Je ne veux pas la job parfaite (je ne m’attends pas du tout à la trouver), mais maudit que ça serait bien de travailler avec des gens avec qui j’ai le moindrement d’affinités (générales, humoristiques, politiques) et qui ne rêvent pas nécessairement à leur emploi à chaque nuit. Du monde qui fait sa job quand c’est le temps, mais qui est quand même content de rentrer après le boulot pour passer du temps avec sa blonde, son chum, sa famille, ses amis. Vraiment, est-ce que c’est trop demander? Faut me le dire parce que je vais me résigner tout de suite. Boobie, fais-moi confiance dans mes démarches. Je te promets que c’est pas si fou. :)

1 commentaire:

Zanzie a dit...

Promis.

x